Quelles tolérance et efficacité du dolutégravir chez des patients initiant un traitement antirétroviral à 50 ans et plus : résultats sur 48 semaines dans les études SPRING-2, FLAMINGO, SINGLE et ARIA ? - 25/05/17
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Résumé |
Introduction |
Plus d’1/3 des personnes infectés par le VIH a désormais 50 ans ou plus posant la question du retentissement du traitement sur l’organisme autant que celle de la tolérance des traitements antirétroviraux. Le dolutégravir (DTG) en trithérapie (DBR) a été bien toléré et très efficace chez des adultes naïfs de TARV démontrant une efficacité supérieure par rapport aux traitements associant 2 INTI+darunavir/ritonavir (étude FLAMINGO), ténofovir/emtricitabine+efavirenz (essai SINGLE), ou encore atazanavir/ritonavir (étude ARIA conduite uniquement chez des femmes) et une efficacité non inférieure par rapport au raltégravir+2 INTI (étude SPRING-2). Cette analyse présente la tolérance et l’efficacité des DBR à 48 semaines dans ces 4 études selon la tranche d’âge.
Matériels et méthodes |
Les données des études randomisées SPRING-2, FLAMINGO, SINGLE et ARIA, ont été poolées. Les sujets recevant un DBR ont été évalués par tranche d’âge ; moins de 50 ans et plus. Les événements indésirables (EI), les taux de réponse (selon l’analyse Snapshot de la FDA), les comorbidités et les médicaments concomitants ont été résumés dans chaque groupe.
Résultats |
Un total de 1315 sujets recevant un DBR ont été inclus dans les 4 études ; 1157 (88 %) ont moins de 50 ans (18–49) ans versus 158 (12 %)≥50 (50–85) ans. La majorité des patients présentaient au moins une comorbidité, 96 % pour les≥50 ans versus 89 % pour les<50 ans ; 87 % des plus de 50 ans avaient≥2 comorbidités versus 76 % pour les<50 ans. Le groupe≥50 ans recevait en moyenne 9,8 (écart-type 8) médicaments concomitants versus 7,2 (ET 5,7) pour les<50 ans. L’efficacité mesurée sur la réponse virologique CV ARN-VIH-1<50c/mL à S48 ne différait pas entre les groupes d’âge : avec 87 % de répondeurs dans le groupe<50 ans et 89 % pour les≥50 ans. La fréquence des EIs de grade 2–4 étaient comparable dans les 2 groupes : 11 % (n=123) dans le groupe<50 ans versus 10 % (n=16) pour les≥50 ans. Les EIs de grade 2–4 du système nerveux (SNC) et psychiatriques étaient peu fréquents : 2 % pour les<50 ans versus<1 % pour les>50 ans pour les EIs SNC et 3 % dans chaque tranche d’âge pour les EIs psychiatriques. Le taux d’EI entraînant un arrêt de l’étude restait faible 2,8 % pour les<50 ans versus 1,3 % pour les≥50 ans.
Conclusion |
Le DTG une fois par jour est une option thérapeutique efficace et bien tolérée chez les patients plus âgés (≥50 ans) sans différence avec la population plus jeune.
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Vol 47 - N° 4S
P. S146-S147 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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