Pratiques et veinites - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Les infirmières de maladies infectieuses et tropicales sont particulièrement sensibilisées à la surveillance des cathéters. La survenue de veinite questionne sur les pratiques d’hygiène lors de la pose et de l’entretien des cathéters.
Les infirmières de maladies infectieuses et tropicales sont particulièrement sensibilisées à la surveillance des cathéters. La survenue de veinites questionne sur les pratiques d’hygiène lors de la pose et de l’entretien des cathéters.
Matériels et méthodes |
Une enquête des pratiques a été réalisée du 19 au 25 janvier 2017 avec distribution de questionnaires dans les services pour recueillir les déterminants possibles dans la survenue des veinites.
Le recueil a distingué les équipes de jours et de nuit, les postes en 8h et 12h, les services de médecine et chirurgie.
Résultats |
Sur les 110 questionnaires distribués, 45 ont été récupérés soit un taux de retour de 40,9 %.
Le sujet à étudier était largement fréquent puisque 88,89 % déclarent constater des veinites.
Sur le plan des pratiques, la majorité des infirmières (84,44 %) respectent le protocole des quatre temps pour la pose d’une voie veineuse périphérique.
Le lavage des mains (ou application de la solution hydro-alcoolique) est effectué avant la manipulation d’une VVP dans 42,22 % des cas.
L’utilisation quotidienne des compresses bétadinées pour les manipulations des lignes de perfusion n’est réalisée que dans 22,22 % des cas.
La pose de bouchon après chaque perfusion est réalisée par l’intégralité des personnes ayant répondu à l’enquête.
Conclusion |
L’enquête de pratique révèle des mesures d’hygiène clairement non appliquées alors même que les veinites sont une problématique fréquente.
Il est important de relever que nos résultats sont biaisés car le nombre de questionnaires récupérés reste faible et l’imputabilité ne saurait être établie.
Il semblerait que la part des veinites est plus importante lorsque l’hygiène quotidienne n’est pas respectée.
En conclusion, un effort de formation s’avère impératif pour mieux maîtriser le risque de veinite au travers des principes d’hygiène de base.
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Vol 47 - N° 4S
P. S156 - juin 2017 Retour au numéro
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