Niveau de connaissance et places des autotests VIH chez des travailleurs de santé - 25/05/17
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Résumé |
Introduction |
L’incitation au dépistage est aujourd’hui l’un des piliers de la prévention de l’infection à VIH. La stratégie du « test and treat » associant dépistage renforcé et traitement précoce pour les personnes contaminées permet en effet une réduction de la transmission et un bénéfice individuel qui ne sont plus à prouver.
L’autotest VIH est disponible en pharmacie sans ordonnance depuis le 15 septembre 2015 et également disponible via Internet, sur les sites des pharmacies autorisées pour la vente en ligne de médicaments.
Plus d’un an après sa mise à disposition, nous avons évalué le niveau de connaissance et d’utilisation de l’autotest VIH, dans une population de soignants travaillant en milieu hospitalier.
Matériels et méthodes |
Une enquête a été réalisée en milieu de soins lors de la journée du 1er décembre pour évaluer la connaissance de l’autotest VIH, ainsi que la place de ce type de dépistage. Douze questions composaient le questionnaire.
Résultats |
Au total, 116 personnes exerçant dans la santé, ont rempli le questionnaire, 25 hommes (21,5 %) et 91 femmes (78,5 %), d’âge moyen 37 ans.
Quatre-vingt-dix-huit (84,5 %) avait déjà entendu parler des Autotests VIH et 61 (52,6 %) savaient qu’ils étaient en vente-libre en pharmacie.
Seulement 8 personnes (7 %) l’avaient déjà utilisé, mais 50 (43 %) pensaient pouvoir l’utiliser un jour.
Peu de personnes connaissaient le prix public, 15 (13 %), et 10 (8,6 %) n’avaient aucune idée du prix.
La grande majorité des personnes 92 (79,3 %) avaient déjà fait un test VIH, et 67 (58 %) ne pensaient pas faire plus de tests de dépistage grâce à l’autotest.
Les circonstances les plus fréquemment évoquées pour l’utilisation de l’autotest étaient, un RSNP pour 41 personnes (34,7 %) et dans une démarche de couple pour 49 personnes (41,5 %)
Le délai de fiabilité de l’utilisation de l’autotest était mal connu avec 40 personnes (34,5 %) connaissant le délai de 3 mois.
En analyse croisée, on ne retrouvait pas de différence sexe ou âge pour la connaissance de l’autotest. Mais les hommes pensaient plus l’utiliser un jour : 72 versus 46 % pour les femmes (p=0,01) sans différence d’âge.
On note que les plus jeunes (<25 ans) étaient plus nombreux à n’avoir jamais été testés : 40 % versus les plus âgés (15 %) p=0,005.
Les hommes envisageaient plus de tests grâce à l’auto test 59 % versus 35 % les femmes (p=0,04) et sans différence d’âge.
Conclusion |
Si peu de personnes l’avaient déjà utilisé, presque la moitié pensait l’utiliser un jour, principalement les hommes.
Les connaissances concernant les autotests sont limitées dans une population potentiellement mieux informée que la population générale, nécessitant donc des campagnes d’information localement.
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Vol 47 - N° 4S
P. S158-S159 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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