Épidémiologie des infections de site opératoire secondaire à une fracture ouverte des membres - 25/05/17
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les fractures ouvertes sont des chirurgies urgentes de classe de contamination d’Altemeier 3 ou 4 selon le délai d’intervention. Le taux d’infections de site opératoire comme la nature et la résistance des germes responsables d’infections de site opératoire sont peu décrits. L’objectif de l’étude est de définir le taux d’infections de site opératoire après prise en charge chirurgicale d’une fracture ouverte dans un centre hospitalier de 350 lits et de définir l’épidémiologie des bactéries identifiées.
Matériels et méthodes |
Analyse rétrospective des dossiers des patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale pour fracture ouverte. Analyse des reprises chirurgicales et des examens microbiologiques réalisés.
Résultats |
Sur 201 patients opérés pour une fracture ouverte entre le 1/1/2012 et le 31/12/2016, 20 (10 %) ont présenté une infection de site opératoire. Ces infections ont justifié une reprise chirurgicale pour 16 (80 %) cas. L’infection est survenue dans 17 (85 %) cas pour des fractures des membres inférieurs. Les prélèvements positifs significatifs sont polymicrobiens dans 12 cas. Pour 9 cas, les prélèvements identifient au moins une entérobactérie du groupe 3, en premier lieu Enterobacter cloacae pour 7 cas. Dans 8 cas, Staphylococcus aureus est identifié. L’ensemble des S. aureus était sensible à la méticilline et l’ensemble des entérobactéries était sensible aux C3G. Sur l’ensemble des infections, 12 (60 %) contiennent au moins un germe résistant à l’amoxicilline-acide clavulanique et seulement 1 (5 %) infection contenait un germe résistant à la pipéracilline-tazobactam.
Conclusion |
Le taux d’infections postopératoire de l’ensemble des fractures ouvertes est de 10 %. Les deux principaux pathogènes identifiés sont E. cloacae puis S. aureus. Toutes les bactéries isolées ont un phénotype sauvage. La présence prédominante d’entérobactéries du groupe 3 met en défaut les protocoles actuels d’antibioprophylaxie par amoxicilline-acide clavulanique qui justifieraient d’être réévalués.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 47 - N° 4S
P. S83-S84 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?