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First-line management of metastatic castrate-resistant prostate cancer patients: Audit of real-life practices - 02/06/17

Doi : 10.1016/j.bulcan.2017.02.002 
Anthony Turpin 1, 2, , David Pasquier 3, Christophe Massard 4, Jean-François Berdah 5, Stéphane Culine 6, Nicolas Penel 7, 8
1 CHRU de Lille, medical oncology department, rue Michel-Polonovski, 59037 Lille cedex, France 
2 Institut de biologie de Lille, CNRS-UMR8161, 1, rue du Professeur-Calmette, 59021 Lille cedex, France 
3 Centre Oscar-Lambret, department of radiotherapy, 3, rue F.-Combemale, 59020 Lille, France 
4 Gustave-Roussy hospital, department of therapeutic innovation and early trials, 114, rue Edouard-Vaillant, 94800 Villejuif, France 
5 Clinique Sainte-Marguerite, medical oncology department, oncovar, avenue Alexis-Godillot, 83400 Hyères, France 
6 AP–HP, Saint-Louis hospital, medical oncology, 75010 Paris, France 
7 Centre Oscar-Lambret, medical oncology department, 3, rue F.-Combemale, 59020 Lille, France 
8 SIRIC ONCOLille Consortium, Clinical Research and Methodology Platform, 59000 Lille, France 

Anthony Turpin, CHRU de Lille, medical oncology department, rue Michel Polonovski, 59037 Lille cedex, France.

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Summary

Background

No reliable guidelines are available for choosing the best option between docetaxel and new hormonal therapies (NHTs) (i.e., abiraterone and enzalutamide) in first-line therapy for metastatic castration-resistant prostate cancer (mCRPC) patients. We performed an audit of real-life practices.

Methods

We built an online questionnaire and distributed it with the help of French oncology networks. This questionnaire was sent to 481 physicians who treat patients with mCRPC. All of the answers were declarative, individual, and anonymized. A descriptive analysis was done. A univariate logistic regression analysis was performed for the criteria of choice between docetaxel and NHTs.

Results

From March to July 2015, 109/481 physicians (22.6%) completed the questionnaire. The selection criteria for initially choosing docetaxel were as follows: presence of visceral metastases (79.8%), heavy tumor burden (68.8%), aggressive tumor disease (66.1%), and short-term efficacy of castration (66.1%). The selection criteria for initially choosing NHTs were as follows: long-term efficacy of castration (66.1%), higher age (67.9%), low tumor grade (56.9%), and absence of symptoms (54.1%). With docetaxel, the first tumor assessment was typically performed after three (1–6) cycles, including prostate-specific antigen (PSA) testing (96.3%), a thoraco-abdominopelvic CT scan (68.8%), and bone scintigraphy (59.6%). With NHTs, tumor assessment was mainly performed after 3 months of treatment (1–6) and included PSA testing, a thoraco-abdominopelvic CT, and bone scintigraphy in 90.8%, 61.5%, and 63.3% of cases, respectively.

Conclusions

This is the first study assessing real-life practices among physicians who treat patients with mCRPC. These practices were found to be homogeneous.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

Le choix de la meilleure stratégie thérapeutique en première ligne chez les patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) reste controversé. Nous avons réalisé une enquête de pratique parmi les onco-urologues français.

Méthodes

Un questionnaire en ligne a été diffusé via les réseaux régionaux de cancérologie et le GETUG. Toutes les réponses étaient déclaratives, individuelles et anonymisées. Une étude descriptive a été réalisée ainsi qu’une analyse univariée en régression logistique pour les critères de choix entre docétaxel et hormonothérapie de nouvelle génération.

Résultats

De mars à juillet 2015, 109/481 (22,6 %) oncologues ont répondu au questionnaire. Les critères privilégiés pour le choix du docétaxel étaient : métastases viscérales (79,8 %), volume tumoral important (68,8 %), maladie tumorale « agressive » et courte durée d’efficacité de la castration (66,1 %). Concernant le choix d’une hormonothérapie de nouvelle génération (HNG) de type abiratérone ou enzalutamide, les critères étaient : longue durée d’efficacité de la castration (66,1 %), âge élevé (67,9 %), bas grade tumoral (56,9 %) et absence de symptômes (54,1 %). Sous docétaxel, le bilan d’évaluation avait lieu après 3 (1–6) cycles, comportant un dosage du PSA (96,3 %), un scanner thoraco-abdomino-pelvien (68,8 %) et une scintigraphie osseuse (59,6 %). Sous HNG, le bilan d’évaluation était effectué après 3 (1–6) mois et comportait les mêmes examens.

Conclusion

Le choix de la meilleure stratégie thérapeutique en première ligne chez les patients atteints de CPRC reste subjectif pour les onco-urologues français, même si les pratiques déclaratives semblent homogènes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Abiraterone, Castrate-resistant prostate cancer, First-line therapy, Docetaxel, Enzalutamide

Mots clés : Abiratérone, Cancer de la prostate résistant à la castration, Première ligne, Docétaxel, Enzalutamide


Plan


 This study was presented as a poster at the 2016 ASCO-GU meeting in San Francisco, CA, USA.


© 2017  Société Française du Cancer. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 104 - N° 6

P. 552-558 - juin 2017 Retour au numéro
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