Syndrome néphrotique et retard de croissance : impact de la corticothérapie au long court chez une fillette diabétique de type 1 suivie au centre antidiabétique d’Abidjan - 11/07/17
Résumé |
Introduction |
Chez l’enfant, le syndrome néphrotique est le plus souvent d’origine idiopathique et cortico-sensible ou pas. Le retard de croissance du fait de la pathologie et de l’excès en corticoïdes constitue une problématique spécifique chez l’enfant. Le présent cas clinique illustre l’impact de la corticothérapie au long court sur le métabolisme glucidique le développement staturo-pondéral de l’enfant.
Présentation du cas |
Fillette de 8 ans dont le tableau d’anasarque a été révélateur d’un syndrome néphrotique au décours duquel un diabète est apparu sous le mode d’une hyperglycémie modérée non cétosique insulinotraité. L’évolution a été émaillée durant les 57 mois de corticothérapie par la survenue d’infections virale et bactérienne (varicelle, bronchopneumopathie) et d’un ralentissement de la courbe de croissance staturo-pondérale en dessous du 3e percentile. Cependant, trois mois après l’arrêt du prednisone, on note une rémission complète traduite par une négativation de la protéinurie. L’équilibre métabolique quant à lui demeure insatisfaisant avec une hémoglobine glyquée moyenne de 10 %. Seul l’axe thyréotrope a été exploré et n’a rien objectivé.
Commentaires |
L’une des problématiques reste la prise en charge psychologique de la fillette et des parents face à ce retard de croissance en comparaison avec la fratrie. La surveillance et l’espérance restent de mise pour une reprise spontanée de l’activité de croissance dans un contexte social ou la prise en charge psychothérapeutique relève du luxe.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Retard de croissance, Syndrome néphrotique, Corticothérapie
Plan
Vol 78 - N° 2
P. 139 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.