Prescribing behaviour of practitioners in public and private hospitals in Pakistan evaluated using the World Health Organization (WHO) indicators: A comparative approach - 12/07/17
Les habitudes de prescription des praticiens dans les hôpitaux publics et privés au Pakistan évaluées selon l’utilisation des indicateurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : une approche comparative
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Summary |
Introduction |
The non-rational use of medicines by medical practitioner in their prescribing practices might lead to therapeutic failure. The aim of this research was to evaluate medical prescriptions and to highlight differences in behaviour between prescribers of public and private hospitals in Karachi (Pakistan).
Materials and methods |
This is a retrospective study conducted between November 2015 to October 2016 in 4 public hospitals and 4 private hospitals in Karachi. A total of 120,096 (n) prescriptions were collected from both public and private hospitals. The data were evaluated with WHO indicators for rational use of medicines.
Results |
The average number of drugs per prescriptions in public and private hospitals was 7.14 and 5.4 respectively. The generic prescription rate was measured in public and private health care settings respectively. The prescription level of injectable drugs is comparable between the public (67.94%) and private (64.36%) hospitals. Use of antibiotics is higher in public hospitals (67.94%) than in private hospitals (51.59%).
Discussion |
The prescribing model of doctors in private hospitals seems rational and more appropriate than that of doctors in public hospitals. But the average cost of a prescription is lower in public hospital, possibly linked to a higher use of generic drugs. Prescription rates for antibiotics and injectable forms are still high compared to other countries.
Conclusion |
It is necessary to include education programs on subjects related to treatment and use of medicines. Polypharmacy is one of the priority targets as well as the establishment of protocols to improve the management of patients. Pharmacists could also help patients better understand their prescriptions to improve drug adherence and drug use.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Une prescription inadaptée de médicaments peut conduire le praticien à l’échec thérapeutique. L’objectif de notre étude est de comparer les comportements des prescripteurs dans les hôpitaux publics et privés de Karachi, au Pakistan.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective de 12 mois (novembre 2015–octobre 2016) conduite sur 120 096 ordonnances dans 4 hôpitaux publics et 4 hôpitaux privés. Les données ont été comparées en utilisant les indicateurs de prescription de l’OMS. Le test t pour données appariées a été utilisé pour la comparaison statistique.
Résultats |
Le nombre moyen de médicaments par ordonnance était significativement plus élevé dans les hôpitaux publics que dans les hôpitaux privés (7,14 vs 5,40 ; p=0,01). Le pourcentage de prescription en générique était significativement plus élevé dans les hôpitaux publics (65,81 % vs 26,3 % ; p=0,02). Le taux de prescription des médicaments de la liste des médicaments essentiels était plus élevé dans le privé (94,42 % vs 84,64 % ; p=0,02). Les taux de recours aux antibiotiques et aux formes injectables étaient similaires (p=0,556 et p=0,809 respectivement). Enfin, le coût moyen de l’ordonnance était significativement plus élevé dans les hôpitaux privés que dans les hôpitaux publics (128,5 roupies vs 67,02 roupies, p=0,03).
Discussion |
Le modèle de prescription des médecins des hôpitaux privés apparaît plus approprié que celui des hôpitaux publics en regard de la liste des médicaments essentiels de l’OMS. Les taux d’antibiotiques sont encore élevés en comparaison des données des autres pays. Cependant, le coût moyen d’une ordonnance, moins élevé à l’hôpital public, peut s’expliquer par une utilisation plus de deux fois supérieure de médicaments génériques.
Conclusion |
Il apparaît nécessaire d’inclure des programmes de formation portant sur la prescription rationnelle des médicaments. La limitation de la polymédication et la mise en place de protocoles de prise en charge du patient sont des objectifs prioritaires. Les pharmaciens pourraient aussi participer à l’amélioration du bon usage des médicaments et de la bonne observance des patients en participant à l’éducation thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Indicator, Pakistan, Prescription, Private hospital, Public hospital, WHO
Mots clés : Indicateur, Pakistan, Prescription, Hôpital privé, Hôpital public, OMS
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