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Non-surgical treatments for hidradenitis suppurativa: A systematic review - 15/07/17

Doi : 10.1016/j.anplas.2017.03.012 
E. Robert a, F. Bodin a, C. Paul b, M.-P. Konstantinou b, Y. Gall b, J.-L. Grolleau c, J. Laloze c, B. Chaput c,
a Department of plastic surgery, Strasbourg university hospitals, university of Strasbourg, 67091 Strasbourg, France 
b Department of dermatology, Rangueil-Larrey hospital, Paul-Sabatier university, 31059 Toulouse, France 
c Department of plastic, reconstructive and aesthetic surgery, Rangueil hospital, 1, avenue Jean-Poulhès, 31059 Toulouse, France 

Corresponding author. Department of plastic and reconstructive surgery, Rangueil university hospital, avenue du Professeur-Jean-Poulhes, 31000 Toulouse, France.

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Summary

Introduction

The management of hidradenitis suppurativa is multidisciplinary, involving general measures, medical treatment and surgery. Non-surgical treatments, often first-line procedures, mainly concern forms of low-to-moderate severity or, conversely, very severe forms in non-operable patients or those refusing surgery. While many treatments have been attempted, few randomized controlled trials have been conducted, so the choice of treatments is most often based on the personal experience of the clinicians. The objective of this systematic review is to propose a synthetic analysis of the currently available non-surgical procedures.

Methods

This systematic review of the literature was conducted in accordance with the PRISMA criteria. We searched for articles in the Medline®, PubMed Central, Embase and Cochrane databases published between January 2005 and September 2015.

Results

Sixty-four articles were included. They generally had a low level of evidence; indeed, the majority of them were retrospective observational studies. They involved biotherapy (44%), dynamic phototherapy (16%), antibiotics (11%), Laser (8%), retinoids (6%) and immunosuppressive therapies, anti-inflammatory drugs, zinc, metformin, gammaglobulins and fumarates.

Conclusions

None of the non-surgical treatments can treat all stages of the disease and offer long-term remission. Antibiotics and biotherapy seem to have real effectiveness but their effect remains suspensive and the disease is almost certain to reappear once they are stopped. As regards antibiotics, no association has shown their superiority in a study with a high level of evidence. And while some biotherapies seem quite effective, due to their side effects they should be reserved for moderate-to-severe, resistant or inoperable forms of the disease. Randomized controlled studies are needed before valid conclusions can be drawn. In the resistant or disabling forms, it is consequently advisable to orientate to the greatest possible extent towards radical surgery, which is the only treatment allowing hope for cure.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

La prise en charge de l’hidrosadénite suppurative doit être pluridisciplinaire associant des mesures générales, des traitements médicaux et de la chirurgie. Les traitements non chirurgicaux, souvent de première intention, concernent surtout les formes débutantes à modérées ou à l’inverse les formes très sévères chez les patients non opérables ou refusant la chirurgie. De nombreux traitements ont été essayés mais peu d’études randomisées contrôlées ont été menées, le choix des traitements repose donc le plus souvent sur l’expérience personnelle du clinicien. L’objectif de cette revue systématique est de proposer une analyse synthétique des procédures non chirurgicales disponibles à l’heure actuelle.

Méthodes

Cette revue systématique de la littérature a été conduite selon les critères PRISMA. Nous avons recherché les articles publiés de 2005 à septembre 2015 dans les bases de données Medline®, PubMed Central, Embase et Cochrane.

Résultats

Soixante-quatre articles ont été inclus. Ces articles avaient le plus souvent un faible niveau de preuve, il s’agissait en effet majoritairement d’études observationnelles rétrospectives. Ils concernaient les biothérapies (44 %), les photothérapies dynamiques (16 %), les antibiotiques (11 %), les traitements par Laser (8 %), les rétinoïdes (6 %) les traitements hormonaux (5 %), puis les immunosuppresseurs, les anti-inflammatoires, le zinc, la metformine, les gammaglobulines et les fumarates.

Conclusions

Aucun traitement non chirurgical ne permet de traiter tous les stades de la maladie avec une rémission sur le long terme. Les antibiotiques et les biothérapies semblent avoir une réelle efficacité mais leur effet reste suspensif et la maladie réapparaît de façon quasi certaine à leur arrêt. Concernant les antibiotiques, aucune association n’a montré sa supériorité au travers d’une étude de haut niveau de preuve. Certaines biothérapies semblent très efficaces mais leurs effets secondaires doivent les faire réserver aux formes modérées à sévères, résistantes ou inopérables. Des études contrôlées randomisées sont nécessaires pour pouvoir tirer des conclusions valides. Dans les formes résistantes ou invalidantes, il convient ainsi de s’orienter autant que possible vers le traitement chirurgical radical qui est le seul à permettre une guérison de la maladie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Verneuil's disease, Antibiotics, Biologic therapies, Systematic review

Mots clés : Maladie de Verneuil, Hidrosadénite suppurée, Antibiotique, Biothérapie, Revue systématique


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