Effets nycthéméraux des molécules anti-glaucomateuses - 08/03/08
A. Bron
Voir les affiliationsEffets nycthéméraux des molécules anti-glaucomateuses |
Buts : Etudier les effets des molécules anti-glaucomateuses couramment utilisées en pratique clinique aujourd’hui sur le nycthémère.
Méthodes : Revue de la littérature non exhaustive sur le sujet en utilisant les bases de données électroniques par recherche croisée sur les classes thérapeutiques antiglaucomateuses et les variations nycthémérales de la pression intraoculaire.
Résultats : L’efficacité d’une molécule sur la réduction de la pression intraoculaire pendant le nycthémère dépends de nombreux facteurs et demeure un champ encore mal connu. Les classes thérapeutiques les mieux explorées sont les bêtabloquants dont l’efficacité est diminuée la nuit et les prostaglandines qui part leur mode d’action original permettent de limiter les fluctuations circadiennes de la PIO.
Discussion : Des obstacles méthodologiques limitent notre savoir dans ce domaine car nous ne disposons pas encore d’un système d’enregistrement en continu de la PIO. Les antiglaucomateux ne sont pas équivalents en terme de réduction pressionnelle si l’on considère la pression intraoculaire sur 24 heures.
Conclusion : La chronobiologie et l’étude de l’effet des traitements anti-glaucomateux sont des sujets encore imparfaitement explorés, qui pourraient pourtant nous donner des clés pour le suivi de nos patients hypertones oculaires et glaucomateux à long terme.
The circadian effects of antiglaucomatous drugs |
Purpose: To collect data reflecting the current knowledge on the interactions of medical antiglaucomatous therapy and circadian variations.
Method: Review of the available literature published on this topic in common electronic databases.
Results: The IOP-reducing effect of a molecule throughout the day depends on many parameters and still remains poorly investigated. It is well known that beta-blockers have a poor efficacy at night, while prostaglandins prevent nocturnal IOP variations because of their original mechanism.
Discussion: The lack of a 24-hour IOP recording device limits our ability to track the effect of antiglaucomatous drugs over 24 hours, an important point because these antiglaucomatous drugs vary in terms of their capacity to reduce IOP over a 24-hour period.
Conclusion: Assessing the effect of antiglaucomatous therapy on a 24-hour basis remains very difficult. However, in the next few years, this could become an emerging focus point in the management of glaucoma.
Mots clés :
Pression intra-oculaire
,
nycthémère
,
fluctuations
,
traitement médical du glaucome
Keywords: Intraocular pressure , diurnal variations , medical treatment of glaucoma
Plan
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 27 - N° HS2
P. 33-38 - septembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.