Surveillance of carbapenemase-producing Enterobacteriaceae in the Indian Ocean Region between January 2010 and December 2015 - 02/08/17
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Abstract |
Background |
The aim of this study was to trace the emergence of carbapenemase-producing Enterobacteriaceae (CPE) on Reunion Island, a French overseas territory well suited for the surveillance of CPE emergence in patients from the entire Indian Ocean Region.
Methods |
This retrospective multicenter study was conducted on Reunion Island between 2010 and 2015.
Results |
A total of 43 CPEs were isolated during the course of the study, in 36 patients (50% in the last year alone). Among these patients, 21 had a link with a foreign country (58%), mainly Mauritius (47.6%). Over the same period, CPEs were isolated from 13 of 1735 (0.7%) repatriated patients to Reunion Island from another country of the Indian Ocean Region. The incidence of isolation of CPEs in the repatriated patients treated in Mauritius was higher (9.2%) than in patients treated in Madagascar or the Comoros Islands (<1%, P<0.001). The most commonly isolated microorganism was Klebsiella pneumoniae (39.5%). The most frequently identified carbapenemase was NDM-1 (81.4%); 100% and 56% of the NDM-1 strains were susceptible to tigecycline and colistin, respectively. In-hospital mortality rate was higher in patients presenting with CPE infection than in patients without CPE infection (75% vs. 25%, P=0.04).
Conclusion |
As elsewhere in the world, the number of CPE cases on Reunion Island is on the rise. Most cases involve patients from Mauritius, which justifies screening and isolating CPE in patients from that country.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Point épidémiologique sur l’émergence des entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) sur l’Île de La Réunion, département français d’outre-mer bien situé pour la surveillance de l’émergence des EPC dans la zone océan Indien.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective et multicentrique réalisée sur l’Île de La Réunion (2010–2015).
Résultats |
Pendant la période, 43 EPC ont été isolées chez 36 patients (50 % la dernière année). Vingt et un patients avaient un lien avec un séjour à l’étranger (58 %), principalement avec Maurice (47,6 %). Pendant la même période, 13 EPC ont été isolées parmi les 1735 (0,7 %) patients ayant bénéficié d’une évacuation sanitaire d’un pays de l’océan Indien vers La Réunion. L’incidence de l’isolement des EPC des patients rapatriés de Maurice (9,2 %) était supérieure à celle des patients rapatriés de Madagascar et de l’archipel des Comores (< 1 %, p<0,001). Les germes les plus fréquemment isolés étaient des Klebsiella pneumoniae (39,5 %). Le mécanisme de résistance aux carbapénèmes le plus fréquent était de type NDM-1 (81,4 %) ; 100 % et 56 % des souches portant le gène NDM-1 étaient respectivement sensibles à la tigécycline et à la colimycine. La mortalité intra-hospitalière était plus élevée dans le groupe infecté par une EPC (25 %) que dans le groupe colonisé (75 %, p=0,04).
Conclusion |
Le nombre de cas d’EPC répertoriés à l’Île de La Réunion suit la tendance mondiale à l’augmentation. La plupart des cas d’EPC proviennent des patients de Maurice, qui devraient être dépistés et isolés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Carbapenemase-producing Enterobacteriaceae, Indian Ocean region, Reunion Island, Klebsiella pneumoniae
Mots clés : Entérobactérie productrice de carbapénémases, Océan Indien, Île de la Réunion, Klebsiella pneumoniae
Plan
Vol 47 - N° 5
P. 333-339 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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