S'abonner

Association entre un score reflétant la qualité globale de l’alimentation (FSA-NPS DI) et le risque de cancer du sein - 06/09/17

Doi : 10.1016/j.nupar.2017.06.071 
M. Deschasaux 1, 2, , C. Julia 1, 3, E. Kesse-Guyot 1, 2, L. Lécuyer 1, 2, S. Adriouch 1, C. Méjean 1, P. Ducrot 1, S. Péneau 1, P. Latino-Martel 1, 2, L. Fezeu 1, P. Fassier 1, 2, S. Hercberg 1, 2, 3, M. Touvier 1, 2
1 Équipe de recherche en epidémiologie nutritionnelle (Éren), centre de recherche en épidémiologie et statistiques Sorbonne-Paris-Cité, U1153 Inserm, U1125 Inra, Cnam, université Paris 13, France 
2 Réseau national alimentation cancer recherche (Nacre), France 
3 Département de santé publique, hôpital Avicenne, Bobigny, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction et but de l’étude

En France (et en Europe), les autorités de santé considèrent la possibilité d’implémenter un système d’étiquetage simplifié à apposer en face avant des emballages des produits alimentaires afin d’aider les consommateurs à effectuer des choix alimentaires plus sains. Une des propositions actuellement à l’étude serait un logo à cinq couleurs, reflétant la qualité nutritionnelle du produit en se basant sur le système de profilage nutritionnel des aliments de la British Food Standard Agency (FSA-NPS) pour déterminer la couleur associée à chaque aliment/boisson. Au niveau individuel, un score (FSA-NPS DI) a été dérivé. Ce score validé correspond à la moyenne pondérée par l’apport énergétique de tous les scores FSA-NPS des aliments habituellement consommés par un individu, reflétant ainsi globalement la qualité nutritionnelle de son alimentation. Dans cette étude, l’objectif était d’étudier l’association entre le FSA-NPS DI et le risque de cancer du sein.

Matériel et méthodes

Cette étude prospective incluait 46 864 femmes âgées de plus de 35 ans issues de la cohorte NutriNet-Santé et ayant complété au moins trois enregistrements alimentaires de 24h au cours de leurs deux premières années de suivi. Cinq cent cinquante-cinq cas de cancer du sein incidents ont été diagnostiqués entre 2009 et 2015. Le FSA-NPS DI a été calculé pour chaque sujet (une valeur plus élevée reflétant une moins bonne qualité de l’alimentation). Les associations entre FSA-NPS DI (continu et quintiles) et le risque de cancer du sein ont été caractérisées par des modèles de Cox multivariés.

Résultats

Le FSA-NPS DI était directement associé avec le risque de cancer du sein (HR pour une augmentation d’1 point de score : 1,06 [1,02–1,11], ptendance=0,005 ; HRQ5 contre Q1=1,52 [1,11–2,08], ptendance=0,002). Des tendances similaires ont été observées chez les femmes non ménopausées et ménopausées (HR pour une augmentation d’1 point de score : 1,09 [1,01–1,18] et 1,05 [1,00–1,11] respectivement).

Conclusion

Dans cette étude, un FSA-NPS DI plus élevé était associé à une augmentation de risque de cancer du sein. Ces résultats suggèrent que des choix alimentaires de moindre qualité nutritionnelle pourraient conduire à une augmentation de risque de cancer du sein de 52 % (FSA-NPS DI7,7 [Q5] contre<4,1 [Q1]) et supportent ainsi le développement d’un système d’étiquetage nutritionnel basé sur ce système.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 31 - N° 3

P. 247-248 - septembre 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Accès à la greffe rénale grâce à une collaboration entre le CSO et le service de transplantation rénale du CHU de Bordeaux
  • S. Cambos, A. Lagrave, E. Pupier, C. Loddo, M. Monsaingeon, K. Moreau, D. Collet, B. Gatta
| Article suivant Article suivant
  • Déterminants précoces de l’appréciation et de la consommation d’aliments riches en protéines animales ou végétales à 5 ans
  • C. Davisse-Paturet, S. Monnery-Patris, A. Forhan, M.-A. Charles, B. Heude, S. Issanchou, B. de Lauzon-Guillain, EDEN mother-child cohort study group

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.