Xenarthran osteoderms are integumentary bones with high fossilization potential presenting a high degree of morphological and histological diversity. Here, new data on the osteoderms histology of two glyptodonts, Panochthus and Neuryurus are presented. The poor spatial organization of the mineralized fibers and a large trabecular area in the middle zone identified in Neuryurus indicate a different bone pattern than the one found in Panochthus, which is mainly characterized by a middle zone with less spongiosa. Through the Bone Profiler program, the degree of compactness of the specimens was obtained, with about 70% for Neuryurus sp. and approximately 90% for Panochthus sp., showing the difference in bone pattern. These values confirm the visible difference in the histological patterns of these taxa, especially in the middle zone. This work demonstrates the microstructural variation studied in osteoderms and shows the importance of paleohistology as a starting point for a better understanding of extinct taxa.

Les ostéodermes de xénarthres sont des os tégumentaires avec un haut potentiel de fossilisation, présentant un haut degré de diversité morphologique et histologique. Dans cet article sont présentées de nouvelles données sur l’histologie des ostéodermes à partir de deux glyptodontes, Panochthus et Neuryurus. L’organisation spatiale médiocre des fibres minéralisées et un grand espace trabéculaire dans la zone médiane identifiée dans le Neuryurus indiquent une structure d’os différente de celle de Panochthus, qui se caractérise principalement par une zone médiane moins spongieuse. Grâce au programme Bone Profiler, on a obtenu le degré de compacité des spécimens, avec environs 70 % pour Neuryurus sp. et approximativement 90 % pour Panochthus sp., montrant la différence dans la structure de l’os. Ces valeurs confirment la différence visible dans les structures histologiques de ces taxons, en particulier dans la zone médiane. Ce travail démontre la variation de microstructure étudiée dans les ostéodermes, et montre l’importance de la paléohistologie comme point de départ pour une meilleure compréhension des taxons éteints.