L’analgésie épidurale a un impact sur la survie après chirurgie cytoréductive et chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale pour métastases péritonéales : une série de 700 cas - 10/09/17
Résumé |
But |
Évaluer l’influence de l’analgésie péridurale (AP) sur la survie globale et sans récidive chez les patients ayant des métastases péritonéales (MP) opérés d’une chirurgie de cytoréduction (CRS) et chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP).
Matériel et méthode |
De 2006 à 2015, 734 patients ont eu une CRS et CHIP, 300 patients ont été inclus. Le groupe AP a été apparié (1:1) avec le groupe non-AP en utilisant un score de propension.
Résultats |
La durée médiane de suivi a été de 18 mois. Les 2 groupes AP (n=68) et non-AP (n=68) étaient comparables en termes de perte sanguine (200 contre 200mL), transfusion (15 contre 18 %), durée opératoire (440 contre 450 minutes) et d’hospitalisation (12 contre 13 jours) et morbidité majeure (25 contre 22 %). Après appariement, le groupe AP avait une meilleure survie globale (HR 0,41 ; IC95 % [0,21–0,86]). L’amélioration de la survie sans récidive dans le groupe AP a été observée seulement dans l’échantillon original, mais plus après appariement (HR 0,70 ; IC95 % [0,45–1,07]).
Conclusions |
Dans notre étude, l’analgésie péridurale est associée à une meilleure survie globale chez les patients ayant des MP opérés à but curatif.
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Vol 154 - N° S1
P. 12 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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