La technique d’HAL-RAR dans le traitement de la maladie hémorroïdaire - 10/09/17
Résumé |
Introduction |
La maladie hémorroïdaire est une pathologie fréquente, avec un fort impact sur la qualité de vie. La ligature des artères hémorroïdaires guidée par doppler, associée à une mucopexie, permet le traitement de la pathologie hémorroïdaire de manière moins invasive que les techniques classiques.
Méthode |
Étude rétrospective de 2010 à 2017.
Résultats |
Au total, 170 patients (97 hommes et 73 femmes) âgés en moyenne de 52,2 ans [23–83], ont été opérés pour une pathologie hémorroïdaire selon cette technique. La classification selon Goligher : Stade II : 28 %, Stade III : 39 %, Stade IV : 35,5 %. Les symptômes les plus fréquents : douleurs (35 %), rectorragies (42 %) prolapsus hémorroïdaire (96,8 %). Une moyenne de 10 ligatures hémorroïdaires ont été nécessaires et une mucopexie (RAR) a été associée chez 124 (73 %) patients. Une anesthésie locorégionale a été réalisée chez 79 (46,5 %) patients. Au total, 25 (14,7 %) patients ont présenté des douleurs postopératoires. Onze récidives (7 Milligan Morgan, 4 HAL-RAR). Chirurgie ambulatoire (89,5 %). Le taux de récidive à 6 semaines est de 11,7 % (19 patients).
Conclusion |
Cette technique est une excellente option pour la prise en charge de la maladie hémorroïdaire, particulièrement chez les patients aux antécédents de chirurgie anale et chez les patients avec des problèmes de continence anale, chez qui une intervention classique peut induire une incontinence définitive.
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Vol 154 - N° S1
P. 24 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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