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Pratique du frottis cervicovaginal après 65 ans - 12/09/17

Doi : 10.1016/j.gofs.2017.07.007 
I. Enderle, F.-A. Le Baccon, M. Pinsard, Y. Joueidi, V. Lavoué, J. Levêque , K. Nyangoh Timoh
 Département de gynécologie obstétrique et reproduction humaine, CHU Anne-de-Bretagne, 16, boulevard de Bulgarie BP 90347, 35203 Rennes cedex 2, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les recommandations françaises qui stipulent l’arrêt du dépistage du cancer du col utérin par frottis (FCU) à 65 ans sont logiques dans le cadre d’un dépistage organisé qui n’est pas encore généralisé. La proportion de ces cancers survenant chez les patientes âgées est importante et ceux-ci sont plus évolués et ont un pronostic plus péjoratif. L’infection prévalente par virus HPV à haut risque reste élevée chez ces patientes : si l’infection HPV ne paraît pas plus à risque chez les sujets les plus âgés, les lésions HPV induites par contre semblent plus évolutives. Malheureusement, les taux de couverture par FCU sont médiocres dès 50 ans. Or, ce sont les patientes n’ayant pas de suivi adéquat qui sont exposées au cancer invasif après 65 ans : toutes les études insistent sur l’effet protecteur de 2 ou plusieurs frottis normaux entre 50 et 65 ans qui autoriseraient l’arrêt du dépistage. Des publications récentes en Europe insistent sur l’intérêt de la poursuite du dépistage après 65 ans dans des populations qui vivent plus longtemps. Pour le clinicien, les patientes qui pourraient bénéficier de la réalisation de FCU systématiques après 65 ans pourraient être : (1) celles qui le demandent, (2) qui ont un passé HPV, (3) qui n’ont pas eu plus de 3 FCU normaux consécutifs ou (4) qui ont une pathologie associée favorisante. La place du test HPV mériterait d’être considérée : en raison de sa très forte valeur prédictive négative, il pourrait être effectué comme dépistage ultime (exit test) ou comme test alternatif au frottis.

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Abstract

The French recommendations (in favor of stopping cervical cancer screening by cervico-uterine smear from 65 years of age) are logical in the context of organized screening; however, it is not yet generalized in France. The proportion of invasive cervical cancer in the oldest patients is high and these cancers are more evolved and have a more pejorative prognosis. The prevalent infection with high-risk HPV virus remains important in elderly patients: if the HPV infection does not appear to be more risky in the elderly, HPV-induced lesions appear to be more evolving. Unfortunately, pap smear coverage rates are low in the most advanced age groups. Patients without adequate follow-up are exposed to invasive cancer after age 65: all studies insist on the protective effect of two or more normal pap smears between 50 and 65 years that would allow to stop screening. Recent publications in Europe insist, however, on the value of continuing screening beyond the age of 65 in populations that live longer. For the clinician, in France, patients who could benefit from systematic FCU after age 65 could be those: (1) who request it, (2) who have an HPV history, (3) who have not had more than 3 consecutive normal pap smears or (4) who have an associated pathogenic condition. The place of the HPV test deserves to be considered: because of its very high negative predictive value, it could be performed as an exit test or as an alternative test to the pap smear.

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Mots clés : Cancer du col utérin, Dépistage, Frottis cervico-utérin, Femme âgée, Human papillomavirus

Keywords : Screening, Pap smear, Elderly woman, Human papillomavirus, Cervical cancer


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Vol 45 - N° 9

P. 478-485 - septembre 2017 Retour au numéro
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