La pratique d’une activité physique en cours de grossesse physiologique d’une population en Île-de-France et analyse des freins à cette pratique - 12/09/17
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Résumé |
Objectif |
L’objectif de l’étude était de mieux connaître l’évolution de cette pratique et d’identifier les freins qui conduisent les femmes enceintes à diminuer voire arrêter cette activité physique.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude observationnelle et rétrospective réalisée en milieu urbain, à partir d’un questionnaire distribué entre février et septembre 2015, sur la base du volontariat, à des femmes ayant accouché dans l’année 2015, au sein du service des suites de couches de l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart ainsi que dans un cabinet de sages-femmes libérales au Plessis-Robinson chez des patientes réalisant leur rééducation périnéale. Cent vingt femmes âgées de 18 à 40 ans ont participé à cette étude. Ces femmes ont eu une grossesse monofœtale, spontanée et physiologique, aboutissant à un accouchement par voie basse ou par césarienne. Elles pouvaient être primipare ou multipare.
Résultats |
L’âge moyen était de 31 ans. Elles étaient principalement employées, de profession supérieures ou intermédiaires, vivant en couple à 86 % et primipares à 56 %. Le terme moyen de grossesse était de 39 semaines d’aménorrhées (SA) et l’issue de la grossesse était à 75 % par voie basse. Soixante pour cent (n=72) de la population pratiquait une activité physique avant la grossesse dont 50 % l’a poursuivie en cours de grossesse. Chez les femmes ayant poursuivi le même type d’activité physique, 89 % ont diminué le rythme global de cette activité. Concernant les 48 femmes ne pratiquant aucune activité avant grossesse, seulement une a débuté de la natation dans le cadre d’une préparation à la naissance. Quatre principaux freins à la pratique d’une activité physique en cours de grossesse ont été identifiés : la crainte de faire une fausse couche ou un accouchement prématuré, la fatigue, la peur des conséquences pour le fœtus et le manque d’information sur le sujet pendant la grossesse. Par ailleurs, 58 % des femmes ont affirmé n’avoir reçu aucune information concernant l’activité possible en cours de grossesse. Pour les femmes ayant reçu une information, le vecteur d’information principal était les professionnels de santé associés à d’autres sources (Internet, littérature, entourage).
Conclusion |
L’activité physique diminue en cours de grossesse. La barrière principale identifiée est la peur des conséquences que pourraient avoir une activité physique sur la grossesse et l’enfant à venir. Ces fausses « idées reçues » que les femmes développent sont en parties liées au manque d’information sur les possibilités d’activité sportive pendant la grossesse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
The objective of the study was to better understand the evolution of this practice and to identify the brakes that lead pregnant women to decrease or even stop this physical activity.
Material and method |
This is an observational and retrospective study carried out in urban areas, based on a questionnaire distributed between February and September 2015, on a voluntary basis, to women who gave birth in the year 2015, in the diaper suite at the Antoine-Béclère Hospital in Clamart and in a private practice of midwives in Plessis-Robinson in patients performing their perineal rehabilitation. One hundred and twenty women between the ages of 18 and 40 participated in this study. These women had a monofetal, spontaneous and physiological pregnancy, resulting in a low birth or caesarean delivery. They could be primiparous or multiplied.
Results |
The mean age was 31 years. They were mainly employed, professional or intermediate, living in a couple at 86 % and primiparous at 56 %. The mean term of pregnancy was 39 weeks of amenorrhea (SA), and the outcome of pregnancy was 75 % low. Sixty percent (n=72) of the population were physically active before pregnancy, of which 50 % continued during pregnancy. Among women who had the same type of physical activity, 89 % decreased the overall rate of activity. As for the 48 women who did not practice any activity before pregnancy, only one started swimming as part of a preparation at birth. Four main barriers to physical activity during pregnancy have been identified: fear of miscarriage or premature delivery, fatigue, fear of consequences for the fetus and lack of information on the subject during pregnancy. In addition, 58 % of women reported no information about possible activity during pregnancy. For women who received information, the main information vector was health professionals associated with other sources (internet, literature, entourage).
Conclusion |
Physical activity decreases during pregnancy. The main barrier identified is fear of the consequences of physical activity on pregnancy and the future child. These false “misconceptions” that women develop are partly related to the lack of information on the possibilities of sporting activity during pregnancy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Grossesse, Activité physique, Sédentarité, Freins, Information
Keywords : Pregnancy, Physical activity, Physical inactivity, Brakes, Information
Plan
Vol 16 - N° 4
P. 227-231 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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