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Vitamine C + sérum bicarbonaté versus sérum bicarbonaté seul dans la prévention de la néphropathie induite par les produits de contraste - 17/09/17

Doi : 10.1016/j.ancard.2017.02.002 
L. Laroussi a, , M. Triki a, Z. Ibn Elhaj a, A. Ben Halima a, M. Boukhris a, W. Ben Amara a, H. Keskes a, S. Kraiem b, D. Lahidheb c, S. Marrakchi a, I. Kammoun a, F. Addad a, S. Kachboura a
a Service de cardiologie, hôpital Abderrahmen Mami Ariana, Tunis, Tunisie 
b Service de cardiologie, hôpital Hbib Thameur, Tunis, Tunisie 
c Service de cardiologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La néphropathie, induite par les produits de contraste (NIPC), est une complication fréquente et grave en milieu de cardiologie interventionnelle.

Objectif

Le but de notre étude était de comparer l’incidence de NIPC selon deux protocoles d’hydratation accélérés : le premier par du sérum bicarbonaté seul et le deuxième associant le sérum bicarbonaté à la vitamine C orale.

Méthodes

Il s’agit d’une étude multicentrique prospective, randomisée menée entre octobre 2012 et mai 2013, incluant 160 patients.

Résultats

L’âge moyen de notre population d’étude était de 60,8±9,3 ans (36 à 83 ans). Les deux groupes de l’étude étaient comparables à l’état de base en termes de facteurs de risques cardiovasculaires, de la médication concomitante, et du taux de créatinémie basale. La NIPC était estimée à 6,3 % dans le groupe vitamine C et à 10 % dans le groupe témoin, avec une différence non significative (p=0,38). L’analyse de sous-groupes selon le protocole utilisé n’a pas montré de différence significative quant à l’incidence de NIPC. Cependant, une forte tendance à un moindre taux de NIPC a été notée dans le sous-groupe vitamine C en cas d’utilisation de dose toxique de produit de contraste. De même, aucune NIPC n’a été notée dans le sous-groupe de patients âgés de plus de 75ans sous vitamine C.

Conclusion

Selon notre étude, l’acide ascorbique administré par voie orale dans le cadre d’un protocole de réhydratation accéléré ne permet pas de réduire l’incidence de NIPC.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Contrast-induced nephropathy (CIN) is a common and severe complication in interventional cardiology.

Objective

The aim of our study was to compare the incidence of contrast-induced nephropathy in two accelerated hydration protocols: the first one by the serum bicarbonate and the second combining the serum bicarbonate and oral vitamin C.

Methods

This is a multicenter prospective, randomized study conducted between October 2012 and May 2013, including 160 patients.

Results

The mean age of our study population was 60.8±9.3 years (36–83 years). The two study groups were comparable in terms of cardiovascular risk factors, concomitant medication, and baseline serum creatinine. The CIN incidence was 6.3% in the vitamin C group and 10% in the control group (P=0.38). No significant difference was observed in terms of CIN incidence between the different subgroups analyzed.

Conclusion

According to our study, ascorbic acid administered orally as part of an accelerated hydration protocol does not reduce the incidence of CIN.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Vitamine C, Bicarbonate, Contraste, Néphropathie, Néphrotoxicité

Keywords : Vitamin C, Bicarbonate, Contrast, Nephropathy, Nephrotoxicity


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Vol 66 - N° 4

P. 190-196 - septembre 2017 Retour au numéro
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