Impact du pesage fruits et légumes sur le risque TMS - 20/09/17
Résumé |
Objectifs |
Mettre en évidence et sensibiliser au sur-risque de TMS lié au pesage des fruits et légumes par les caissières – convaincre la direction de revenir sur le pesage en rayon.
Méthode |
Analyses et quantification dans 3 supermarchés différents des contraintes gestuelles par analyse du flux total d’articles et du nombre des fruits et légumes sur une semaine – analyses comparatives de séquences vidéos en caisses «articles étiquetés» versus «articles à peser» – identification des zones de travail inconfortables à l’aide d’un calque issu de la norme NF EN ISO 14738 – synthèse des entretiens avec les caissières lors des visites médicales.
Résultats |
Les fruits et légumes représentent environ 12.5% des 120 000 articles vendus par semaine dans un supermarché. Le pesage de ces 15 000 fruits et légumes en caisse multiplie les gestes et le temps de passage de ces articles de 400%. Cette activité augmente également les amplitudes gestuelles dans des zones inconfortables et à risque (balance, écran tactile) selon la norme précitée. Cette tâche, comportant l’identification du produit à travers le sachet, est également source d’erreurs. Elle est clairement vécue par les salariés comme pénible et source de douleurs, en particulier aux épaules.
Discussion |
La pesée en caisse avait été mise en place afin d’éviter la démarque inconnue et de réduire les pertes sur le rayon fruits et légumes. Elle a cependant un coût en équipements, en productivité et en santé non négligeable.
Conclusion |
L’enseigne sensibilisée à ce facteur de risque et à l’impact sur la productivité et la santé de ses salariés s’est engagée par le biais de son CHSCT à ne plus implanter de balances en caisses et à revenir progressivement sur le traditionnel pesage en rayon réalisé par le client.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 78 - N° 4
P. 361 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?