Surveillance biologique des nanoparticules inhalées - 20/09/17
Résumé |
Objectifs |
Les études expérimentales ou épidémiologiques réalisées sur les expositions aux nanoparticules ou sur la pollution particulaire ultrafine indiquent que ces expositions peuvent induire des effets délétères sur la santé. Notre objectif est de synthétiser les données sur la biodistribution des nanoparticules inhalées et sur les méthodes utilisées dans les études toxicologiques qui pourraient être utilisées dans la surveillance des travailleurs exposés à ce type de particules.
Méthode |
Revue de la littérature portant sur les études de toxicocinétiques des nanoparticules et sur les case reports liés à des expositions professionnelles ou environnementales à ces particules.
Résultats |
Les études toxicokinétiques suggèrent que les nanoparticules sont préférentiellement absorbées par les voies respiratoires et orales avec une translocation systémique possible pouvant conduire à une accumulation dans les tissus périphériques ou une excrétion fécale et/ou urinaire. Certaines méthodes utilisées dans ces études pourraient être utilisées dans l’évaluation rétrospective des expositions lors de la recherche d’une origine professionnelle ou environnementale d’une maladie ou dans le suivi des expositions professionnelles. Les premiers case reports publiés soulignent l’importance de développer rapidement des méthodes standardisées de préparation et d’analyse des échantillons afin de pouvoir caractériser et quantifier les nanoparticules dans les échantillons biologiques.
Conclusion |
La biométrologie des nanoparticules devrait associer des méthodes d’imagerie (ex.: microscopie électronique) indispensables pour confirmer leur présence et les caractériser dans les tissus à des méthodes analytiques (ex.: ICP/MS) permettant de les quantifier et d’établir des valeurs limites.
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Vol 78 - N° 4
P. 365 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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