Tolérance et toxicité aiguë et tardive de l’irradiation stéréotaxique hypofractionnée des tumeurs hépatiques : analyse des patients pris en charge au centre Jean-Perrin - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
Étude prospective de la tolérance de la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée hépatique au centre Jean-Perrin.
Matériel et méthode |
De décembre 2013 à juin 2016, 25 patients ont été évalués après radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée hépatique sur accélérateur Novalis TX® avec une dose de 42 à 60Gy en trois à cinq fractions. Les critères modified response evaluation criteria in solid tumors (mRECIST) et RECIST ont été utilisés pour l’évaluation du contrôle local et la classification Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) v4.0 pour l’évaluation de la toxicité.
Résultats |
Le suivi médian était de 10,5 mois, avec un recul minimum de 6 mois. Les taux de contrôle local à 1 an étaient respectivement de 92 %, 100 % et 78 % pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire, de cholangiocarcinome et de métastases. Le volume de foie sain recevant moins de 15 ou 18Gy (traitement en trois ou cinq fractions) a toujours été de moins de 700mL. Une dose biologique équivalente délivrée avec un rapport α/β de 10Gy pour la tumeur d’au moins 104Gy était le seul facteur prédictif de toxicité aiguë (p=0,041). Un diamètre tumoral de plus de 30mm était associé à un risque de toxicité tardive plus élevé (p=0,02). Le risque d’hémorragie tardive de l’artère hépatique était plus élevé chez deux patients porteurs d’une prothèse biliaire au contact de l’artère (p=0,006), sans corrélation avec la dose délivrée aux gros vaisseaux. Les résultats sont comparables à ceux de la littérature en termes d’efficacité et de tolérance.
Conclusion |
Il semble que la toxicité aiguë de la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée hépatique soit liée à la dose délivrée au volume cible et la toxicité tardive au volume tumoral. Il convient d’être prudent chez les patients porteurs de prothèse biliaire se trouvant à proximité du volume cible car il peut exister un risque d’hémorragie de l’artère hépatique au contact de la prothèse.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 677 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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