Curiethérapie interstitielle de haut débit de dose après radiothérapie externe des cancers de prostate : la séance unique comparable aux autres schémas hypofractionnés - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
La curiethérapie des cancers de prostate après radiothérapie externe permet d’escalader la dose pour améliorer le taux de contrôle local. Pour la curiethérapie interstitielle de haut débit de dose, le fractionnement optimal reste inconnu. L’objectif était d’évaluer l’efficacité et la toxicité de trois schémas thérapeutiques de curiethérapie interstitielle de haut débit de dose pour des cancers de la prostate localisés.
Matériel et méthode |
Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique au centre Antoine-Lacassagne, Nice, France. Les patients ont été traités par irradiation externe puis ont reçu une surimpression par curiethérapie interstitielle de haut débit de dose de trois séances de 6Gy, deux de 9Gy ou une de 14Gy. Les aiguilles ont été insérées sous anesthésie générale et contrôle échographique. La scanographie dosimétrique et le traitement ont été réalisés en situation postopératoire.
Résultats |
Un total de 159 dossiers de patients pris en charge entre 2009 et 2012 ont été analysés. Neuf cancers (5,7 %) étaient de risque bas, 32 (20,1 %) de risque intermédiaire et 118 (74,2 %) de haut risque sans différence significative entre les schémas de curiethérapie. Le suivi médian était de 61 mois. Les probabilités de survies à 5 ans étaient de 86,6 % (erreur standard [ES] : 2,7 %), 98,3 % (ES : 1 %), 95,3 % (ES 1 %) et 96,5 % (ES : 1 %) respectivement pour la survie sans récidive biochimique, la survie sans récidive locale, la survie sans récidive métastatique et la survie globale, sans différence significative entre les différents schémas de curiethérapie. Les taux de toxicité aiguë génito-urinaires de grade 2 ou plus et gastro-intestinales de grade 2 ou plus étaient respectivement de 11,3 % et 9,4 %, sans différence significative entre les schémas. Les taux de toxicité tardive génito-urinaire et gastro-intestinale de grade 2 ou plus étaient respectivement de 9,4 % et 0,6 %, avec 0,6 % et 0 % de cas de toxicité de grade 4, sans différence significative entre les schémas de curiethérapie.
Conclusion |
La séance unique de curiethérapie interstitielle de haut débit de dose après une radiothérapie externe pour le cancer de la prostate permet d’obtenir des résultats équivalents en termes de contrôle biochimique et toxicité tardive comparé aux schémas bi- ou trifractionnés. Afin de limiter la durée d’hospitalisation du patient et pour minimiser les coûts, la séance unique pourrait être proposée pour le complément d’irradiation.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 682-683 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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