Radiothérapie modérément hypofractionnée (2,5 Gy par fraction) avec escalade de dose des cancers de la prostate pris en charge à l’institut Curie : évaluation de la tolérance aiguë - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif était l’évaluation de la tolérance urinaire et digestive en cours de radiothérapie et à 4 mois.
Matériel et méthode |
Cent dix-huit patients ont été pris en charge consécutivement entre février 2016 et janvier 2017. La dose totale d’irradiation a été de 75Gy en 30 fractions dans la prostate. Cent sept patients (91 %) ont reçu une irradiation ganglionnaire pelvienne de 46Gy en 23 fractions. La technique d’irradiation a été une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) rotationnelle (RapidArc®) guidée par l’image après implantation de trois grains d’or dans la prostate. Quatre patients ont reçu un boost intégré dans des adénopathies et quatre une irradiation osseuse (oligométastases). Quatre-vingt-dix-neuf patients ont reçu une privation androgénique. Les caractéristiques des patients étaient : l’âge médian de 71 ans [51–85 ans], concentration médiane initiale d’antigène spécifique de la prostate de 9,23ng/mL [1,97–304ng/mL] ; stade : T1, T2, T3, T4 dans respectivement 29 %, 23 %, 45 % et 3 % des cas ; stade N1 : chez dix patients et M1 chez quatre. Score de Gleason 6, 7(3+4), 7(4+3) et supérieur ou égal à 8 dans respectivement 19 %, 48 %, 19 % et 13 % des cas. La toxicité urinaire et digestive a été recueillie rétrospectivement. Des facteurs prédictifs de toxicité ont été recherchés.
Résultats |
L’étalement médian a été de 49 jours [42–85j], sans interruption en rapport avec la toxicité. Une toxicité urinaire de grade 1 été observée chez 50 % des patients et une toxicité digestive chez 79 %, une de grade 2 chez 42 % et 3 %. Chez 80 patients avec un recul de 4 mois après la fin de la radiothérapie, une toxicité urinaire de grade 1 a été observée chez 44 % et une toxicité digestive de 33 %, une de grade 2 de 11 % et 0 %. Aucune toxicité de grade 3 n’a été observée. Aucune corrélation n’a été retrouvée entre la survenue de cette toxicité et les différents paramètres analysés.
Conclusion |
Une radiothérapie prostatique modérément hypofractionnée avec escalade de dose a été bien tolérée. Elle a permis de réduire sensiblement la durée du traitement. Ces données encourageantes doivent être confirmées sur le long terme.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 708-709 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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