Évaluation du traitement multimodal–témozolomide, inhibiteurs de PARP et hadronthérapie–des cellules souches cancéreuses de glioblastome - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
Le glioblastome est une tumeur de pronostic défavorable, qui dans plus de 75 % des cas récidive au sein même de l’isodose de prescription. Une des origines de cette radiorésistance réside en la présence d’un contingent cellulaire souche cancéreux. On estime que ces cellules pourraient tirer leur résistance d’une plus grande capacité à réparer les dommages à l’ADN induit par les thérapeutiques usuelles. L’objectif de cette étude était de lever la radiorésistance des cellules souches cancéreuses de glioblastome en évaluant l’association d’un faisceau d’hadrons, plus efficace et plus précis que la radiothérapie photonique, et différents inhibiteurs de poly (ADP-ribose) polymérase (PARP, protéine impliquée dans la réparation de l’ADN) et au témozolomide (alkylant). Cette combinaison est comparée au protocole de Stupp et al., usuel.
Matériel et méthode |
Deux lignées souches de glioblastomes ont constitué le matériel cellulaire de cette étude. Trois inhibiteurs de PARP ont été étudiés : l’olaparib, l’AG14361, et le talazoparib. Les cellules, préalablement caractérisées, par analyse du cycle et d’un panel de 69 gènes impliqués dans la réparation de l’ADN, ont été irradiées, d’une part, classiquement par des photons, et d’autre part, avec des faisceaux d’ions carbone (INFN-LNS Catane, Ganil Caen). La viabilité, la capacité à former des sphères, reflet du potentiel souche de la cellule, et le cycle cellulaire ont été analysés pour chaque combinaison thérapeutique.
Résultats |
Le traitement multimodal par association de témozolomide, d’inhibiteur de PARP et d’hadronthérapie permet de freiner la prolifération cellulaire. La proportion de cellules capables de former des sphères est effondrée lorsque les cellules ont reçu la combinaison thérapeutique par rapport au protocole de Stupp et al. Enfin, la distribution des cellules dans le cycle a été perturbée par l’association thérapeutique.
Conclusion |
L’association de faisceau de particules, d’inhibiteur de PARP et de témozolomide est une combinaison thérapeutique prometteuse. Les investigations doivent être poursuivies sur des modèles in vivo.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 713 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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