Prise concomitante de traitements non anticancéreux et radiothérapie : état des lieux et perspectives - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
L’association des rayonnements ionisants avec des traitements anticancéreux (médicament cytotoxique ou thérapie ciblée) fait maintenant partie des « gold standard » thérapeutiques en oncologie. Cependant, l’interaction des traitements concomitants non anticancéreux et des rayonnements ionisants est le plus souvent inconnue. Le but de ce travail était de décrire et d’étudier ces associations.
Matériel et méthode |
Tous les patients atteints d’un cancer (toutes localisations et tous stades) pris en charge par radiothérapie (avec intention curative ou palliative) ont été prospectivement et consécutivement inclus pendant six semaines. Les traitements concomitants et les données cliniques ont été colligées. Une étude bibliographique a été réalisée sur les classes médicamenteuses les plus représentées.
Résultats |
Deux cent quatorze patients, dont les caractéristiques reflètent les services quotidiens de radiothérapie, ont été inclus. Parmi eux, 154 (72 %) prenaient un ou plusieurs médicaments non anticancéreux au cours de leur radiothérapie, avec une moyenne de cinq médicaments par patient (étendue : 1–12). Quatorze classes médicamenteuses ont été prescrites, chacune chez plus de 10 % des patients. Les antihypertenseurs (60 %) et les analgésiques (50 %) étaient retrouvés le plus fréquemment. Finalement, dix (anticonvulsivants, sédatifs/tranquillisants, antiacides, antihypertenseurs, hypoglycémiants oraux, antalgiques, anticoagulants, hypolipidémiants, bêtabloquants, anti-inflammatoires) de ces 14 classes de médicaments sont actuellement investiguées au niveau clinique dans le domaine de l’oncologie (111 essais cliniques recensés), ce qui questionne largement sur leur interférence potentielle avec la radiothérapie.
Conclusion |
Cette étude préliminaire s’intéresse pour la première fois aux drogues non-anticancéreuses délivrées de façon concomitante avec la radiothérapie. Nous montrons que des interactions pourraient exister entre ces médicaments « classiques » et la radiothérapie, puisque des voies oncogéniques communes sont mises en jeu.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 723-724 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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