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Activité réflexe des muscles du plancher pelvien lors du saut au sol et sur mini trampoline – étude-pilote - 23/11/17

Doi : 10.1016/j.kine.2017.09.011 
Patricia Wassmer 1, 2, , Anja Schraknepper 3, Patric Eichelberger 3, Lorenz Radlinger 3
1 Université des sciences appliquées de Zurich, Institut de physiothérapie, Winterthur, Suisse 
2 Hôpital cantonal SA, physiothérapie, 1, Im Ergel, CH-5404 Baden, Suisse 
3 Haute école spécialisée bernoise, Domaine Santé, 10, Murtenstrasse, 3008 Berne, Suisse 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les activités d’impact comme les sauts sont connues pour provoquer des symptômes d’incontinence urinaire liée à l’effort (Stress Urinary Incontinence [SUI]) même chez les jeunes athlètes féminines. Le but de cette étude était d’examiner l’activité du muscle du plancher pelvien chez les jeunes femmes en bonne santé pendant les sauts au sol et sur mini trampoline afin de découvrir les caractéristiques de l’activité du plancher pelvien pendant les sauts.

Méthode

L’électromyographie de surface (EMG) des muscles du plancher pelvien a été mesurée chez 16 femmes en bonne santé (26,8±5,2 ans, indice de masse corporelle 22,3±2,4kg/m2) au moyen d’une sonde vaginale tripolaire pendant cinq sauts depuis 15, 30 et 45cm de hauteur ainsi que pendant 20 secondes de mini trampoline à une fréquence de 75 à 90 sauts par minute. Les valeurs moyennes quadratiques (Root Mean Square [RMS]) des signaux EMG ont été analysées depuis 30ms avant jusqu’à 150ms après le coup de pied et divisées en six intervalles de temps de 30ms. Le pic d’activité pendant la contraction volontaire maximale a été réglé à 100 % pour la normalisation de l’EMG. Le seuil de début d’activité a été déterminé comme la moyenne de l’activité au repos plus 2 déviations standard. L’analyse statistique a été effectuée avec les tests de Wilcoxon et de Friedman.

Résultats

La pré-activité EMG et l’activité réflexe augmentent considérablement avec la hauteur de saut ainsi qu’avec la fréquence des sauts sur mini trampoline (p<0,05). L’activité EMG moyenne pendant les deux styles de saut se situe largement au-dessus du seuil de début du muscle du plancher pelvien. Les sauts au sol déclenchent une activité maximale des muscles du plancher pelvien entre 34 et 44ms après la frappe du pied, avec des intensités de 115 à 182 % de la contraction volontaire maximale, alors que sur mini trampoline, l’activité maximale du muscle du plancher pelvien est atteinte à 133ms, avec des intensités de 85 à 115 % de la force de contraction volontaire maximale. La force de réaction verticale au sol pendant les sauts prend 60ms pour atteindre le pic après la frappe du pied alors que sur mini trampoline il faut 180 à 210ms pour atteindre le pic.

Conclusions

L’intensité de l’activité réflexe du muscle du plancher pelvien dépend de la rapidité avec laquelle la force de réaction verticale au sol augmente pendant les coups de pied. Du fait d’un accroissement plus lent de la force de réaction verticale au sol pendant les sauts sur mini trampoline, l’activité réflexe du muscle du plancher pelvien est plus faible et intervient plus tard dans le temps par rapport au saut au sol.

Signification

Les deux styles de saut peuvent être considérés comme intermédiaires à la course à pied en tant que méthode d’entraînement du muscle du plancher pelvien. Les sauts sur mini trampoline provoquent des forces de réaction verticale au sol élevées et une activité relativement réduite mais longue, ce qui les indique comme option d’entraînement avancé.

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Vol 17 - N° 192

P. 15-16 - décembre 2017 Retour au numéro
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