PTG bilatérale simultanée dans la gonarthrose invalidante - 23/11/17
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Résumé |
Introduction |
La mise en place des prothèses totales bilatérales simultanées est un sujet de discussion qui anime encore les débats quant à l’intérêt qu’elles offrent et aux risques postopératoires pouvant survenir. Mais cette alternative devient très intéressante lorsqu’il s’agit de patients présentant une gonarthrose évoluée avec destruction articulaire avancée, flessum bilatéral et une gène fonctionnelle invalidante.
Matériel et méthodes |
Notre étude est prospective comprenant 16 patients ayant bénéficié de prothèses totales bilatérales simultanées en un temps entre 2012 et 2015, les prothèses utilisées sont postéro-stabilisé à plateau mobile et sans médaillon rotulien. Le recul moyen est de 42 mois, l’âge moyen est de 74 ans, l’IMC moyen est à 31kg/m2. Tous les patients de notre étude présentaient une gonarthrose tricompartimentale classée stade V d’Ahlback. Le périmètre de marche de ces patients était inférieur à 100m, scorés Devane 02.
Résultats |
La durée moyenne d’hospitalisation est de 11 j, la durée moyenne de l’intervention est de 210 min. Tous nos patients ont été transfusés en peropératoire à la fin de la première prothèse et 75 % d’entre eux en post opératoire. Le score IKS genou moyen passe de 42,86 à 86,02, le score fonction de 31 à 69,68 et le score HSS-Insall de 58,96 à 86,34. Les patients étaient autonomes à la sortie de l’hôpital. Nous avons comparé nos résultats avec des publications récentes, notamment celle de Jenny et de Laucigu.
Discussion |
Nous n’avons pas relevé de complications spécifiques en postopératoires à type de saignement de thrombose ou de douleur insupportable. Tous nos patients ont bénéficié d’une couverture analgésique postopératoire (morphine intrathècale) lors de la rachi-anesthésie en plus d’un cathéter péri-nerveux (fémoral), ainsi que de l’héparine à bas poids moléculaire. Nous avons noté une hypothermie postopératoire transitoire. Aux différents contrôles, la quasi-totalité des patients étaient satisfaits et recommenceraient l’expérience si nécessaire.
Conclusion |
Chez les patients présentant une gonarthrose bilatérale à un stade avancé avec gène fonctionnelle importante, il nous semble très intéressant de proposer la mise en place de prothèses totales bilatérales simultanées compte tenu de la rapidité d’adaptation et de récupération qui en résulte.
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Vol 103 - N° 7S
P. S108-S109 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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