Buildings are the largest contributors to households' energy footprints. If both the energy for household mobility and the embodied energy are added to the energy for heating/cooling, domestic hot water, lighting, buildings are by far the main problem of energy consumption in France. This paper presents a review of the evolution of the main drivers of CO₂ emissions by buildings in France. Eventually, the paradox of the effect of density is discussed. Lower density of cities increases the energy spent per inhabitant, in particular for transport, but may also increase the production of low-carbon renewable energies, shifting the global energy balance and influencing the prospective studies of future, energy efficient, smart cities.

La consommation d'énergie par les bâtiments est un contributeur très important à l'empreinte climatique des ménages. Si on y ajoute l'énergie crise nécessaire à sa construction et l'énergie des transports, qui dépendent directement de sa localisation, alors la question du bâtiment devient le point focal de la problématique Énergie. Cet article présente une revue de l'évolution des différentes composantes des émissions de gaz à effet de serre associées au bâtiment dans le mix énergétique de la France. En conclusion, le paradoxe de l'effet de densité des villes est présenté. Les faibles densités induisent une augmentation de la consommation individuelle d'énergie, en particulier pour le transport. Mais elles permettent aussi une augmentation de la production d'énergies renouvelables réparties, ce qui modifie le bilan énergétique et la vision prospective des villes du futur, économes en énergie et intelligentes.