Conséquences psychologiques du cancer de prostate chez les patients traités par une forme semestrielle d’hormonothérapie - 08/12/17
Psychological impact of prostate cancer on patients receiving a 6-month androgen deprivation therapy
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Introduction |
Le cancer de prostate (CaP) est souvent associé à des symptômes psychologiques tels que l’anxiété. Le but de cette étude était d’évaluer les effets au cours du temps d’un agoniste de la LH-RH sur l’anxiété et la qualité de vie (QdV) des hommes atteints d’un CaP.
Matériel |
Il s’agit d’une étude française, observationnelle, non interventionnelle, multicentrique. Les patients atteints d’un CaP, éligibles à un traitement par leuproréline 45mg (forme 6 mois) étaient inclus et devaient compléter des questionnaires évaluant l’anxiété (memorial anxiety scale for prostate cancer [MAX-PC] ; state trait anxiety inventory [STAI]) et la QdV (questionnaire SF12) avant le début du traitement, puis à 6 mois.
Résultats |
Les questionnaires ont été complétés par 575 patients à l’inclusion et par 315 patients à 6 mois. L’âge moyen était de 75,5 ans. À l’inclusion, le score moyen (±déviation standard [DS]) MAX-PC était de 17,7±12,0 avec une anxiété principalement en rapport avec le diagnostic de CaP. Après 6 mois de traitement, le score MAX-PC était significativement diminué (−2,0±10,4 ; p<0,001). Le diagnostic de CaP affectait négativement la QdV des patients. À 6 mois, le score SF-12 augmentait pour la composante vitalité (1,2±9,8 ; p=0,0142) alors que le score pour la dimension physique diminuait (−2±8,0).
Conclusion |
Après 6 mois de traitement par leuproréline 45mg, les patients atteints d’un CaP étaient moins anxieux, avec une tendance à l’amélioration de leur état mental.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
Prostate cancer (PCa) is often associated with psychopathological symptoms such as anxiety. This study evaluated the effects of the luteinizing hormone-releasing hormone agonist therapy leuprorelin acetate (LA) on anxiety and quality of life (QoL) over time in men with PCa.
Methods |
This observational, non interventional, multicenter study was conducted in France. Patients with PCa eligible for therapy with a 6-month LA depot were enrolled. Patients completed questionnaires assessing anxiety (memorial anxiety scale for prostate cancer [MAX-PC] ; state trait anxiety inventory [STAI]) and QoL (medical outcomes study 12-item short-form health survey [SF-12] physical summary component [PCS] and mental component summary [MSCS] subscales) at baseline and 6 months after 6-month LA depot administration.
Results |
Questionnaires were completed by 575 men at baseline and 315 men at 6 months. Mean age was 75.5 years; median time since first diagnosis was 0.4 years. At baseline, the mean (±standard deviation [SD]) MAX-PC score was 17.7±12.0, with anxiety primarily related to the PCa diagnosis. STAI-state and MAX-PC scores were consistent. Following 6 months of LA administration, the mean MAX-PC score decreased (−2.0±10.4 ; P<0.001). The PCa diagnosis negatively affected patients’ QoL, as assessed by the SF-12 PCS and MCS subscores. At 6 months, the SF-12 vitality score significantly increased (1.2±9.8; P=0.0142) vs baseline and the SF-12 PCS score decreased by −2.0±8.0 from baseline.
Conclusion |
After 6 months of leuprorelin 45mg therapy, prostate cancer patients appeared to be less anxious with a mental health improvement.
Level of evidence |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de prostate, Qualité de vie, Anxiété, Hormonothérapie, Agoniste de la LH-RH
Keywords : Prostate cancer, Quality of Life, Anxiety, Hormonal therapy, LHRH agonist
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?