Vaccinations are the main pillar of primary prevention for infectious diseases. To guide and prioritize public health interventions, the Regional Health Agency has asked the Prevention, Vaccination, and Screening Center of the Sarthe department to assess vaccination coverage (VC) at the sub-departmental level. The main objective was to measure the VC among school children aged 14–15 years in Sarthe at the sub-departmental level.

We conducted a VC evaluation survey at the administrative district level among school children aged 14–15 years in the Sarthe department during the first quarter of the 2015–2016 school year.

Among 2384 randomly selected school children, 1171 were included in the study. At the departmental level, 85% of children were up to date for DTP, 72% for pertussis, 45% for hepatitis B, 31% for meningococcus C, 93% for measles, and 18% of girls had received at least one dose of the HPV vaccine. Vaccination coverage varied by administrative districts.

At the departmental level, all VC were below national goals. Territorial disparities could be explained by sociodemographic differences or differences in medical practices. This survey allowed us to identify areas and population groups where the CV rate justified public health actions.

Les vaccinations constituent le principal pilier de la prévention primaire des maladies infectieuses. Afin d’orienter et de prioriser les actions de santé publique, l’Agence régionale de santé a demandé au centre de prévention, de vaccination et dépistage de la Sarthe de mener une évaluation des couvertures vaccinales (CV) à l’échelle infradépartementale. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la CV chez les élèves scolarisés en classe de troisième dans le département de la Sarthe, à l’échelle infradépartementale.

Au premier trimestre de l’année scolaire 2015–2016, nous avons mené une enquête d’évaluation des CV, à l’échelle cantonale, chez les élèves de troisième scolarisés dans le département de la Sarthe.

Au total, sur 2384 élèves tirés au sort, 1171 élèves ont été inclus dans l’étude. Au niveau départemental, 85 % des élèves étaient à jour pour le DTP, 72 % pour la coqueluche, 45 % pour l’hépatite B, 31 % pour le méningocoque C, 93 % pour la rougeole et 18 % des filles avaient reçu au moins une dose contre les papillomavirus. Selon les cantons, les CV pouvaient être très variables.

Au niveau départemental, toutes les CV étaient inférieures aux objectifs nationaux. Les disparités cantonales peuvent s’expliquer par des différences sociodémographiques ou par des différences de pratiques médicales. Cette enquête nous a permis de repérer des territoires et des groupes de population où les taux de CV justifient la mise en place d’actions de santé publique.