Antimicrobial treatment of urinary tract infections in children - 29/12/17
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Urinary tract infections are the most frequent documented bacterial infections in children. The antibiotic choices proposed in this manuscript are based on the guidelines published by the Pediatric Infectious Disease Group (GPIP) and the French-Language Infectious Disease Society (SPILF). Dipstick positive for leukocytes and/or nitrites must precede in most circumstances (excluding the newborns, neutropenic patients and those with sepsis), urine culture and antibiotic prescription. The proportion of extended-spectrum β-lactamase (ESBL) Escherichia coli strains has increased steadily in recent years, and the situations in which oral antibiotic switch is frequently not available are increasing. Cephalosporin resistance remains below 10% in most regions of France. However, there is no doubt that the proportion of resistant strains will increase in the coming years: the only uncertainly concerns the speed of this trend. With the aim of saving penems and promoting outpatient care, this guide proposes among the acceptable initial treatments for febrile urinary tract infections in infants, amikacin. This aminoglycoside remains active against the majority of ESBL strains and can be prescribed in once-daily dose allowing also ambulatory management of patients from pediatric emergency department.
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Les infections urinaires représentent les plus fréquentes des infections bactériennes documentées en pédiatrie. Les choix thérapeutiques proposés dans ce guide sont issus des recommandations publiées par le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique et la Société de pathologie infectieuse de langue française. En dehors de situations particulières (nouveau-né, neutropénie, sepsis), une bandelette urinaire positive pour les leucocytes ou les nitrites doit précéder la réalisation d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) avant prescription de toute antibiothérapie. La proportion de souches d’Escherichia coli résistantes par production de ß-lactamase à spectre étendu a régulièrement augmenté ces dernières années et il est de moins en moins rare qu’aucun antibiotique administrable par voie orale ne soit pas actif. La résistance aux céphalosporines reste cependant largement inférieure à 10 % dans la majorité des régions en France, ne justifiant pas de bouleverser les recommandations de 2007. Cependant, il fait peu de doute que la proportion de souches résistantes augmentera dans les prochaines années, la seule inconnue étant la rapidité de ce phénomène. Dans l’objectif d’épargner les antibiotiques de la classe des pénèmes et de favoriser la prise en charge ambulatoire, ce guide privilégie un traitement initial des infections urinaires fébriles des nourrissons par l’amikacine. Celle-ci reste active sur la majorité des souches d’entérobactéries productrices de ß-lactamase à spectre étendu. Elle est donnée en monothérapie en une dose journalière pour les patients pris en charge aux urgences pédiatriques ou hospitalisés.
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Vol 24 - N° 12S
P. S22-S25 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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