Bacterial meningitis antibiotic treatment - 29/12/17
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The implementation of pneumococal conjugate vaccines (PCVs) 7 then 13 valent (Prevenar13®) in 2010–2011 has significantly changed the profile of pneumococcal meningitis. Since 3 years, the National Pediatric Meningitis Network of the Pediatric Infectious Disease Group (GPIP) and the National Reference Centre of Pneumococci have reported no cases of meningitis due to pneumococcus resistant to third-generation cephalosporins (3GC): cefotaxime or ceftriaxone. In the light of these new data, vancomycin should no longer be prescribed at the initial phase of pneumococcal meningitis treatment (confirmed or only suspected) and this antibiotic should only be added when 3GC minimum inhibitory concentration of the strain isolated is greater than 0.5mg/L. For meningococcal meningitis, nearly 20% of strains have decreased susceptibility to penicillin and amoxicillin, but all remain susceptible to 3GC. The National Pediatric Meningitis Network is a valuable tool because it has been sufficiently exhaustive and sustainable over 15 years. Maintaining this epidemiologic surveillance will allow us to adapt, if necessary, new regimens for subsequent changes that could be induced by vaccination and/or antibiotic uses.
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L’implémentation des vaccins pneumococciques conjugués 7 puis 13 valent (Prevenar13®) en 2010-2011 a considérablement modifié le profil des méningites à pneumocoque. Depuis 3 ans, l’observatoire national des méningites bactériennes de l’enfant du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) ainsi que le Centre National de Référence des Pneumocoques n’ont pas répertorié de cas de méningite dû à des pneumocoques résistants aux céphalosporines de troisième génération (C3G). Ces nouvelles données doivent conduire à ne plus prescrire de vancomycine dans la phase initiale de traitement des méningites à pneumocoque (confirmées ou seulement suspectées) et ne rajouter cet antibiotique que dans les cas où la concentration minimale inhibitrice de la souche isolée vis-à-vis des C3G injectables serait >0.5mg/l. Pour les méningites à méningocoque, près de 20 % des souches ont une sensibilité diminuée à la pénicilline et à l’amoxicilline alors qu’elles demeurent toutes sensibles aux C3G. L’observatoire national des méningites de l’enfant est un outil précieux en raison de sa bonne exhaustivité et de sa pérennité depuis 15 ans. Le maintien de cette surveillance épidémiologique permettra d’adapter si nécessaire, ces nouveaux schémas thérapeutiques aux changements ultérieurs qui seraient éventuellement induits par les vaccinations et /ou l’utilisation des antibiotiques.
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Vol 24 - N° 12S
P. S42-S45 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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