Toxine botulique et hyperactivité vésicale idiopathique : évaluation multicentrique des pratiques en Bourgogne - 11/01/18
Botulinium toxin and idiopathic overactive bladder: Multicentric contempory management in Bourgogne
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Résumé |
Introduction |
Depuis 2014, la toxine botulique de type A Botox® (Allergan, Inc., Irvine, États-Unis) représente une nouvelle option thérapeutique dans le traitement de deuxième ligne de l’hyperactivité vésicale idiopathique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques des chirurgiens utilisant la toxine botulique dans cette indication.
Matériel et méthodes |
Tous les centres d’urogynécologie de la région ont été contactés afin de répertorier l’ensemble des patients traités depuis l’autorisation de mise sur le marché (AMM). La symptomatologie des patients, les traitements antérieurs, l’évaluation paraclinique, les caractéristiques opératoires ainsi que les modalités de suivi ont été recueillis et analysés.
Résultats |
Six centres pratiquaient les injections de toxine botulique A onabotulinum toxin (BoNTA) et 5 ont accepté de participer à cette étude permettant de recenser 97 patients. Soixante-huit primo-injections (70 %) étaient réalisées dans le cadre strict de l’AMM (pollakiurie, urgenturie, incontinence). Tous les patients présentaient au moins deux de ces symptômes. Dans 69 % des cas, l’injection de (BoNTA) était un traitement de deuxième choix après échec de la neuromodulation tibiale ou de la neuromodulation sacrée. Un bilan urodynamique était effectué pour 91 % des patients. La recherche d’un résidu post-mictionnel était observée dans 59 % des cas au cours du suivi postopératoire.
Conclusion |
Dans notre région, les injections de (BoNTA) dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique sont majoritairement effectuées après échec de la neuromodulation tibiale ou de la neuromodulation sacrée. Les pratiques diagnostiques, opératoires et d’évaluation des résultats de la toxine botulique sont encore très hétérogènes plaidant pour une plus grande standardisation de cette nouvelle thérapie dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Since 2014, OnabotulinumtoxinA Botox® (Allergan, Inc., Irvine, USA) represents a new therapeutic option for second-line treatment of idiopathic overactive bladder. The purpose of the current study was to evaluate practices of surgeons using onabotulinium toxin (BoNTA) in this indication.
Material and methods |
All urogynecology centers of the country were asked in order to list all patients who were treated since marketing autorisation. Patient symptoms, previous treatments, paraclinic evaluations, data of surgery and the characteristics of the follow up were collected and analyzed.
Results |
Six centers used BoNTA and five have accepted to participate. Ninety-seven patients have been identified. Sixty-eight first injections (70 %) were carried out with the strict frameworf of the marketing autorisation (urinary frequency, urinary urgency, urinary incontinence). All patients had at least two symptoms. In 69 %, Botulinum toxin was a second-line treatment after the failure of tibial neuromodulation or sacral neuromodulation. Urodynamic evaluation was carried out for 91 % of patients. The search for a post-void residual volume was observed for 59 % of patients during the follow up.
Conclusion |
In our country, BoNTA injections for idiopathic overactive bladder are mainly effected after tibial neuromodulation or sacral neuromodulation failure. Diagnostic, operating and outcome evaluation practices are still very heterogeneous pleading for a greater standardization of this new therapy in this indication.
Level of evidence |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hyperactivité vésicale idiopathique, Toxine botulique, Étude des pratiques
Keywords : Idiopathic overactive bladder, Botulinum toxin, Contempory management
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