Utilisation d’une voie EEG couplée aux signaux de polygraphie ventilatoire pour la détection automatique de l’éveil et du sommeil - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Le codage de l’éveil et du sommeil nécessite au moins trois EEG, deux EOG et un EMG et il est coûteux et chronophage. Dans une polygraphie ventilatoire (PV), le temps total d’enregistrement plutôt que le temps total de sommeil (TTS) est utilisé pour calculer l’indice d’apnées et d’hypopnées (IAH). Ainsi, l’IAH est généralement sous-estimé. L’objectif de cette étude était d’évaluer la performance d’un algorithme de détection automatique de l’éveil et du sommeil, basé sur une seule voie EEG, par rapport à la lecture manuelle de polysomnographie (PSG).
Méthodes |
Une cohorte de 162 patients avec un IAH entre 0 et 50/h répartis dans des groupes de développement et de test a été utilisée. Aucun patient n’était sous traitement médicamenteux pouvant altérer l’EEG au moment de l’enregistrement. Chaque PSG a été codée selon les recommandations AASM. L’algorithme de détection éveil/sommeil utilise la dérivation FP2-A1 associée à la variabilité de certains signaux de la PV. Les détections automatique et manuelle de l’éveil et du sommeil ont été comparées époque par époque.
Résultats |
Le coefficient Kappa était de 0,73, et le pourcentage d’accord de 91 %. La sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive positive de la détection de l’éveil étaient respectivement de 79 %, 94 % et 79 %.
Conclusion |
La détection automatique de l’éveil et du sommeil basée sur une seule voie EEG ajoutée à une PV de routine pourrait être utilisée comme méthode efficace et rentable pour l’estimation de TTS et l’amélioration du calcul de l’IAH.
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Vol 15 - N° 1
P. 17 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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