Agrégation familiale du syndrome d’apnées obstructives du sommeil et de l’hypertrophie amygdalienne - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude était d’étudier l’agrégation familiale du syndrome d’apnées obstructives du sommeil et de l’hypertrophie amygdalienne.
Méthodes |
Étude de cohorte monocentrique incluant des enfants non obèses adressés dans notre centre du sommeil pour suspicion de SAOS. À l’inclusion, les parents remplissaient un questionnaire de Berlin, et les antécédents familiaux d’amygdalectomie pour SAOS étaient collectés. Une polysomnographie (PSG) était réalisée selon les recommandations. La persistance du SAOS clinique était recherchée un an après.
Résultats |
Soixante-treize enfants (25 filles) ayant un âge médian [Q1 ;Q3] de 5,1 [3,3 ;7,0] ans, ont été inclus. Soixante-deux (85 %) d’entre eux présentaient un SAOS clinique selon les recommandations françaises, 27 (38 %) avaient un antécédent familial d’amygdalectomie. Le questionnaire de Berlin était positif chez au moins un des parents pour 21 (29 %) enfants. Cinquante-six enfants ont bénéficié d’une PSG, et l’index d’apnées-hypopnées disponible chez 52 d’entre eux, a permis la classification en deux groupes : SAOS absent ou léger (n=34 [65 %]), et SAOS modéré à sévère (n=18 [35 %]). Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux groupes concernant l’histoire familiale d’amygdalectomie (p=0,14) ou la positivité du questionnaire de Berlin (p=0,51). Il n’y avait pas de lien entre la taille des amygdales des enfants et les résultats du questionnaire de Berlin (p=1). Un SAOS résiduel était retrouvé chez 17/37 (46 %) enfants suivis, sans relation avec les résultats du questionnaire de Berlin (p=0,72).
Conclusion |
Sur l’échantillon étudié, il n’a pas été mis en évidence de lien entre SAOS pédiatrique et hypertrophie amygdalienne familiale malgré la fréquence de l’antécédent familial d’amygdalectomie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 1
P. 24 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?