Évaluation des demandes de polygraphies dans un service de pneumologie - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente. La valeur prédictive positive des questionnaires et de l’examen clinique reste faible et le diagnostic passe obligatoirement par une polygraphie (P) ou une polysomnographie Le but de ce travail est d’évaluer le résultat des demandes de polygraphie réalisée dans un hôpital de ville.
Méthodes |
Analyse des dossiers des patients adressés pour une P devant la suspicion de SAOS de janvier 2017 jusqu’à août 2017 au service de pneumologie, La Rabta à TUNIS. Une fiche a été élaborée spécifiant le service d’origine, l’indication et l’index apnée-hypopnée.
Résultats |
Parmi 215 polygraphies réalisées, 194 ont été retenues. Les prescripteurs de polygraphie étaient : des cardiologues (n=27), ORL (n=42), pneumologues (n=29), anesthésistes (n=16), chirurgiens (n=5), généralistes (n=24), endocrinologues (n=11), nutritionnistes (n=17), internistes (n=20), neurologues (n=2), et urgentistes (n=4). Le diagnostic était positif chez 80 % des patients adressés par les services de chirurgie, pneumologie et médecine interne. Des SAOS sévères ont été retrouvés, respectivement chez 40 %, 7 % et 20 %. Les patients adressés par les endocrinologues ont le plus faible taux de positivité (45 %). Une ventilation nocturne a été prescrite chez 30 patients (soit 15 %) et était répartie respectivement chez 50 %, 40 % et 25 % des patients adressés par les neurologues, les chirurgiens, et les médecins urgentistes. Avec un taux plus faible chez les pneumologues (6,9 %).
Conclusion |
Cette étude souligne la nécessité d’établir des scores de diagnostic du SAOS plus fiable avec une meilleure valeur prédictive pour éviter le recours à des examens coûteux et une surcharge de travail.
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Vol 15 - N° 1
P. 30 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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