La latence d’endormissement dans le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Évaluer par l’interrogatoire la latence d’endormissement (LE) chez des sujets suspects de SAHOS et déterminer son importance dans le diagnostic de SAHOS.
Méthodes |
Cent soixante-quatorze sujets adressés au service de pneumologie (CHU La Rabta–Tunis) pour suspicion de SAHOS ont été étudiés. Ils ont bénéficié d’un interrogatoire, un examen physique et une polygraphie ventilatoire. Pour chaque sujet, nous avons considéré par l’interrogatoire qu’il a une LE courte s’il juge par lui-même qu’il a tendance à s’endormir rapidement le soir au moment où il décide de dormir. Ainsi nous avons déterminé la proportion de sujets atteints de SAHOS dans l’échantillon global et la proportion de sujets ayant une LE courte parmi les sujets atteints de SAHOS (index d’apnées et d’hypopnées : IAH≥5) et parmi les sujets normaux (IAH<5).
Résultats |
La proportion de sujets atteints de SAHOS dans notre échantillon était de 67,24 %. Nous avons trouvé une LE courte chez 34,18 % des sujets atteints de SAHOS et chez 24,56 % des sujets normaux. Parmi les sujets atteints de SAHOS, la LE était courte chez 30,58 % des patients SAHOS léger ou modéré (5≤IAH<30 ; n1=85 patients) et chez 43,75 % des patients SAHOS sévère (IAH≥30 ; n2=32 patients).
Conclusion |
Cette étude montre que les sujets atteints de SAHOS rapportent plus la notion de LE courte que les sujets normaux surtout lorsque le SAHOS est sévère. Nous suggérons alors qu’il sera utile d’évaluer par l’interrogatoire la LE chez les patients suspects de SAHOS en plus de la recherche d’autres signes cardinaux diurnes et nocturnes.
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Vol 15 - N° 1
P. 35 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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