Caractérisation du sommeil d’une population de personnes obèses - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Déterminer la prévalence de l’insomnie dans la population obèse. L’objectif secondaire est de caractériser leurs troubles du sommeil en fonction de leurs caractéristiques démographiques et antécédents de trouble du sommeil, dont les apnées du sommeil.
Méthodes |
Des patients consécutifs bénéficiant d’un bilan pré-chirurgie bariatrique ou obèses d’un centre du sommeil ont complété des questionnaires (Epworth, Pittsburgh) à l’occasion d’un enregistrement poly(somno)graphie. Ont été exclus 8 patients atteints de troubles psychotiques ou d’hypersomnie centrale.
Résultats |
Trois cent quatre-vingt-un patients ont été inclus (respectivement 145 et 236) entre septembre 2016 et juin 2017. Au total, 224 questionnaires « insomnie » étaient exploitables. Parmi eux, 115 (51,3 %) ont déclaré avoir une insomnie : 59,0 % chez les IMC<35 et 49,1 % chez les IMC≥35. Dans le centre du sommeil, la prévalence de l’insomnie est de 54,6 % et dans le centre de chirurgie bariatrique, de 39,6 %. Quel que soit leur IMC, ils se plaignaient plutôt de troubles de l’endormissement : 41,8 % des obèses de type I et 33,6 % des type II ou III. Les patients avec une obésité de type I avaient en moyenne un score de Pittburgh de 8,3, ceux de type II de 7,0 et ceux de type III de 6,9. Leur Epworth était en moyenne respectivement de 8,9, 8,8 et 7,9, alors que leur IAH était en moyenne de 20,0, 19,2 et 22,4.
Conclusion |
La population obèse souffre plus d’insomnie, 51,3 % dans notre étude, que la population générale, 12 %. Contrairement aux attentes, la prévalence de l’insomnie, la sévérité de la somnolence et les troubles du sommeil ne semblent pas corrélés à la sévérité de l’obésité.
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Vol 15 - N° 1
P. 52 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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