Impatiences et pathologie rachidienne - 24/02/18
Résumé |
Objectif |
Identifier les relations pouvant exister entre plainte d’impatiences et pathologie rachidienne.
Méthodes |
À partir de la base de 204 293 examens de santé recueillis entre 2004 et 2017 dans les centres d’examens de santé de la CPAM de la gironde nous avons recherché les liens pouvant exister entre plainte sommeil, somnolence, existence d’une pathologie rachidienne (cervicalgies, dorsalgies, lombalgies) et impatiences. Les données ont été analysées par méthode du Chi2.
Résultats |
Il est retrouvé une association significative (p<0,0001) entre la présence d’impatiences et plainte sommeil. De même on retrouve une association entre plainte sommeil et cervicalgies (p<0,02), dorsalgies (p<0,0001), lombalgies (p<0,01). Les impatiences étant associées à une plainte de cervicalgie (p<0,01) et sans relations avec les plaintes concernant le rachis dorsal (p=0,66) ou lombaire (p=0,25). La prévalence observée de l’association cervicalgie–impatiences est 3,25 fois supérieure à celle attendue.
Discussion |
Les impatiences dont la prévalence est comprise entre 2 et 10 % de la population générale sont habituellement considérées soit comme symptomatiques (syndrome inflammatoire, carence martiale…) soit idiopathiques. Les résultats observés vont dans le sens d’une origine centrale subcorticale ou médullaire haute comme l’évoquent Kaplan (Clin Neurol Neurosurg 2008;1104:408–10) ou Kumru (Parkinsonism Relat Disord 2015;21:1461–4).
Conclusion |
L’association cervicalgie impatiences est en faveur d’une origine médullaire haute.
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Vol 15 - N° 1
P. 57 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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