Le kinésithérapeute en situation de limitation et arrêt des thérapeutiques à visée curative : prescription médicale ou prescription parentale ? Questionnements éthiques à propos d’un cas en réanimation pédiatrique - 28/02/18
Résumé |
Les services de réanimation sont des services de l’extrême, techniques extrêmes et extrêmes de la vie. À ce titre, ils sont amenés à accueillir des patients pour qui tout est tenté. Dans ce cadre, le kinésithérapeute est considéré facteur de succès, partageant l’objectif commun de guérir le patient. Mais lorsque ce projet de guérison s’éloigne, les professionnels remettent en cause tous les actes pratiqués. Le kinésithérapeute est souvent un des acteurs de soins qui, sans même que cela soit dit, disparaît au titre que ses actes sont « douloureux ». Ce professionnel de réanimation qui était si efficace, est alors considéré comme superflu aux yeux de tous. Au titre de sa responsabilité morale, le kinésithérapeute va devoir penser un tout nouveau positionnement auprès du patient et de sa famille, allant de l’accompagnement discret au retrait pur et simple. Dans ce cas, pour qui s’arrêtent les soins ? Comment ? Qui le décide ? Et dans l’intérêt de qui ? Le kinésithérapeute doit-il s’imposer ou se proposer ? La réponse se trouve aux confins des problématiques de l’autonomie, qui, en pédiatrie se pose doublement, et de la question de l’intérêt. À qui profite le soin de kinésithérapie en fin de vie ? Et de quels soins s’agit-il ? C’est à travers l’histoire d’Ethan, 6 mois, atteint de la maladie de Niemann-Pick que nous aborderons ces questionnements éthiques concernant la kinésithérapie en réanimation pédiatrique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Autonomie, Intérêt, Kinésithérapeute, Responsabilité, Soins palliatifs
Plan
Vol 18 - N° 194
P. 20 - février 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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