Comparaison de la séquence sagittale Phase-Sensitive T1 Inversion Recovery (PSIR) avec la séquence sagittale Spin Echo T2 en IRM médullaire à 3 T dans la sclérose en plaques : étude multi-centrique - 07/03/18
, Béatrice Carsin-Nicol 1, lise Bannier 1, Emma Bajeux 1, Stéphanie Hamonic 1, Anne Kerbrat 1, Jean-Christophe Ferré 1groupe de l’étude EMISEP1, 2, 3, 4, 5
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Résumé |
Objectif |
Comparer les séquences sagittale Phase-Sensitive T1 Inversion Recovery (PSIR) et sagittale Spin Echo T2 (T2SE) en IRM 3T pour la détection de lésions médullaires de sclérose en plaques (SEP), en multicentrique.
Matériel et méthodes |
36 patients atteints de SEP rémittente ont bénéficié d’une IRM médullaire avec séquences 2D sagittales PSIR et T2SE dans 5 centres. Deux radiologues (neuroradiologue expérimenté et interne) ont séparément évalué la qualité des séquences et le nombre des lésions. Une 2electure consensuelle a classé les images décelées comme lésions ou faux positifs (FP) et mesuré le contraste lésionnel par rapport à la moelle saine.
Résultats |
La PSIR sur la moelle thoracique basse a été fréquemment (30,6 %) ininterprétable en raison d’inhomogénéités de champ magnétique. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était significativement plus élevé pour les patients avec images de mauvaise qualité que de bonne qualité, respectivement 29,2kg.m−2 (écart-type (ET) 7,0kg.m−2) et 22,9kg.m−2 (ET 3,8kg.m−2) (p<0,0067 (W)). Cent quatre-vingt-deux lésions ont été vues, dont 157 en PSIR et 166 en T2SE. Sur 117 FP, radiologue junior et neuroradiologue ont décrit respectivement 57 et 24 FP en PSIR, contre 28 et 14 en T2SE. La PSIR a révélé des lésions non vues en T2SE chez 38,9 % (junior) et 30,6 % (neuroradiologue) des patients. Il n’y avait pas de différence significative entre les sensibilités, qui étaient bonnes (73,6 % à 78 % en PSIR ; 79,1 % à 83,5 % en T2SE). Le contraste lésionnel par rapport à la moelle saine était significativement augmenté en PSIR versus T2SE : respectivement 400 % versus 50 % (Fig. 1).
Conclusion |
La PSIR montre plus de lésions médullaires du fait d’un meilleur contraste lésionnel. Cependant sur la moelle thoracique elle présente fréquemment des artefacts importants. Elle pourrait être utilisée en complément du T2SE en particulier sur la moelle cervicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sclérose en plaques, Imagerie médullaire, IRM, Phase-Sensitive Inversion Recovery
Keywords : Multiple sclerosis, Spinal cord imaging, MRI, Phase-sensitive inversion recovery
Plan
Vol 45 - N° 2
P. 80-81 - mars 2018 Retour au numéro
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