Définir et préciser la place de l’imagerie notamment l’IRM dans l’exploration de la loge caverneuse. Aboutir à un diagnostic précis des pathologies de la loge caverneuse à travers une étude fine de la sémiologie radiologique.

Étude rétrospective s’étalant sur une période de 03 ans de 26 dossiers clinico-radiologiques de patients colligés au service de radiologie du CHU MED VI de Oujda. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM cérébrale. Une tomodensitométrie cérébrale avant et après injection de PDC a été réalisée chez seulement 10 patients en complément. L’examen IRM comportait une coupe sagittale en séquence T1, des coupes axiales en T2, FLAIR, diffusion et T2*, ainsi que des séquences d’angio-IRM : 3DTOFF, 3DSPGR, et T1 après injection de chélate de gadolinium. L’artériographie a été réalisée chez une seule patiente.

Il s’agit de vingt-six patients, quinze hommes et onze femmes.

Les étiologies retrouvées étaient :

– pathologie vasculaire :

– anévrisme de l’artère carotide intra-caverneuse : n=03,

– thrombophlébite du sinus caverneux : n=03,

– fistule carotido-caverneuse : n=01 ;

– pathologie tumorale :

– chondrome : n=01,

– méningiome : n=03,

– neurinome : n=01,

– macro-adénome : n=05,

– extension de tumeur de voisinage (tumeur du cavum) : n=3,

– dysplasie fibreuse : n=01,

– métastases d’origine mammaire : n=01 ;

– pathologie infectieuse :

– tuberculose neuro-méningée : n=02 ;

– pathologie inflammatoire :

– neuro-sarcoïdose : n=01,

– pseudotumeur orbitaire : n=01.

La loge caverneuse est une région anatomique complexe et profonde ; il s’agit d’une zone carrefour avec une anatomie et une pathologie riche. L’IRM permet de fournir une approche diagnostique précise des différentes pathologies de cette loge. Le scanner permet, par ailleurs, une meilleure caractérisation des lésions osseuses.