Typologie de l’activité des établissements français de Soins de suite et de réadaptation à partir des données 2016 du Programme de médicalisation des systèmes d’information - 07/03/18
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les classes juridiques disponibles des établissements de Soins de suite et de réadaptation (SSR) ne traduisent pas une réalité complexe. Dans le contexte du financement des établissements par Dotation modulée à l’activité, nous proposons une classification des établissements, à partir des données d’activité.
Méthodes |
Sur la Base SSR 2016 des séjours hospitaliers français (BDHF-FHF, source ATIH), les variables actives sont été isolées par analyse en composantes principales ; la partition d’établissements se fonde sur les méthodes de classification ascendante hiérarchique sur les axes de l’ACP, puis de centres mobiles.
Résultats |
L’analyse de 1328 établissements et 55 variables actives montre trois premiers axes : gériatrie et sévérité, lourdeur et dépendance, spécialisation, et une partition en cinq classes. La classe 1 (n=560), « Polyvalents lourds », de petits établissements, très diversifiés, accueillent les patients les plus âgés, polypathologiques, dépendants physiquement sans activité de rééducation, avec un taux d’ETP soignant le plus élevé. La classe 2 (n=426) d’établissements « Polyvalents » diffère de la précédente par plus d’activité pour l’appareil locomoteur et moins pour le système nerveux, les patients sont moins sévères, moins lourds. La classe 3 inclut des établissements spécialisés « Locomoteur et système nerveux » (n=233) de grande taille, peu diversifiés, avec le plus de médecins rééducateurs, où les sujets moins âgés et moins dépendants qu’ailleurs, sortent plus souvent d’un séjour chirurgical. Les établissements de la classe 4 « Spécialisés autres » (n=62) de taille assez élevée, à activité cardiovasculaire, traitent les sujets les moins polypathologiques et les moins dépendants. La classe 5 « Spécialisés enfants » (n=47), majoritairement des PSPH de faible taille, peu diversifiés, accueille pour des pathologies du système nerveux des enfants sévères avec des dépendances physiques et cognitives les plus élevées, un fort taux de journées en rééducation.
Discussion/Conclusion |
Cette étude départage les établissements SSR polyvalents et spécialisés. Elle sera réitérée en raison de l’amélioration attendue de la qualité et de l’exhaustivité du PMSI liée à son impact sur le financement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Typologie, Établissements, Classification, Soins de suite et de réadaptation, PMSI
Plan
Vol 66 - N° S1
P. S28-S29 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?