Place de l’hospitalisation à domicile (HAD) dans le parcours des nouveau-nés en Île-de-France (IDF). Un travail multidisciplinaire piloté par l’Agence régionale de santé d’Île-de-France (ARS-IDF) - 07/03/18
Résumé |
Introduction |
L’objectif est de connaître la place de l’HAD dans le parcours des nouveau-nés alors que son positionnement est passé d’un relais après l’hôpital au remplacement de l’hospitalisation complète, afin de favoriser le lien parents-enfant et l’allaitement. Cette évolution nécessite un partenariat avec les équipes de néonatalogie ainsi qu’une meilleure valorisation et une réglementation plus souple.
Méthodes |
Exploitation du PMSI par PERINAT-ARS-IDF. Un chaînage est réalisé entre les résumés de nouveau-nés en maternité ou néonatalogie et ceux d’HAD jusqu’en juin 2016, pour les nouveau-nés d’IDF de 2015 ; il est manuel pour les jumeaux de même sexe. Les données comportent l’âge gestationnel, les diagnostics et actes pratiqués en néonatalogie, le motif d’admission en HAD, la durée du séjour et le lieu de résidence.
Résultats |
Les maternités d’IDF ont enregistré 181 331 naissances vivantes en 2015, dont 1,5 % avant 33 SA. Sur 172 420 séjours chaînables, 24 126 nouveau-nés sont sortis de néonatalogie dont 1481 en HAD. L’utilisation de l’HAD est très variable selon les départements et les établissements. La durée moyenne du séjour en HAD est inversement proportionnelle à l’âge gestationnel à la naissance. Les modes de prise en charge principaux en HAD sont « Education du patient et/ou son entourage » ou « Prise en charge du nouveau-né à haut-risque (<28 jours) » dans 92 % des cas. Le recours à l’HAD est plus fréquent pour les extrêmes et grands prématurés mais les prématurés modérés représentent la plus grande partie des enfants. En comparaison avec ceux sortis directement à domicile, les enfants en HAD ont eu des séjours plus longs en néonatalogie à âge gestationnel égal mais avec plus de pathologies sévères.
Discussion/Conclusion |
Les variations territoriales du recours à l’HAD après néonatalogie ne sont pas expliquées par les différences de volume ou taux de prématurés : elles dépendent des pratiques des équipes de néonatalogie. Un lien avec le suivi des nouveau-nés vulnérables est à construire pour en évaluer l’impact.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hospitalisation à domicile, Nouveau-né prématuré, Projet régional de santé, Parcours de soins
Plan
Vol 66 - N° S1
P. S30 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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