Comment s’assurer que le codage clinique est bien réalisé ? Une proposition méthodologique - 07/03/18
Résumé |
Introduction |
Les données issues du Programme de médicalisation du système d’information étant utilisées dans de nombreux domaines, les établissements de santé doivent mesurer la qualité du codage, analyser les erreurs de codage. Nous présentons les étapes de mise en œuvre d’un audit sur la qualité du codage clinique dans le cadre d’un codage décentralisé.
Méthodes |
Pour réaliser un audit, il faut définir : le nombre de séjours audités (un minimum de 200 séjours est recommandé, une stratification de l’échantillon est possible : par codeur, pathologies, services…) ; un codage de référence (réalisé par un seul codeur, un binôme clinicien/codeur, obtenu par une méthode de consensus…) ; les indicateurs de l’audit (exactitude et complétude du codage, changement de groupage et de valorisation) ; la typologie des erreurs.
Résultats |
L’audit a été réalisé sur 250 séjours tirés au sort : 50 séjours par pôle/technicienne d’information médicale (TIM) avec une stratification par service. Les trois médecins seniors ont analysé 247 séjours, leur codage a été considéré comme le « gold standard ». Une analyse globale et sur le codage des diagnostics (11 changements de diagnostic principal, 12 mauvaises hiérarchisations des diagnostics, ajout et suppression de diagnostics associés) a été réalisée. Un typage des erreurs a été réalisé : mauvaise compréhension clinique, 32 non-respect des consignes de codage, 22 imprécisions des codes utilisés.
Discussion/Conclusion |
La variabilité inter-juges, fréquente dans le codage, rend souhaitable l’obtention d’un codage de référence par consensus entre codeurs. Pour un audit à réaliser régulièrement cette méthodologie chronophage est difficilement applicable. Pour bénéficier de l’expertise des médecins : chaque médecin a audité les séjours du pôle dont il avait la responsabilité : l’effet médecin n’est pas analysé. Typer les erreurs est parfois difficile : des diagnostics associés manquants correspondent-ils à une omission volontaire (diagnostics inintéressants pour la valorisation) ou à une incompréhension clinique ? Pour une amélioration continue de la qualité du codage, les résultats de l’audit serviront de support de formation des techniciennes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Audit, Contrôle qualité, T2A, PMSI, Codage clinique
Plan
Vol 66 - N° S1
P. S36 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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