Helicobacter Pylori : quelles pratiques de prise en charge diagnostique et thérapeutique en France ? Une analyses des bases de données privées (« Longitudinal Patient Data » [LPD], étude permanente de la prescription médicale-EPPM, Xpr-So) et médico-administratives (système national inter-régime de l’assurance maladie-Sniiram) - 07/03/18
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Résumé |
Introduction |
Lors d’une réflexion sur l’amélioration des soins, la Haute Autorité de santé (HAS) et le Conseil national professionnel d’hépato-gastroentérologie (CNP HGE) ont élaboré une recommandation sur la pertinence des soins des patients infectés à Helicobacter pylori (H. pylori). Afin de connaître la prise en charge des patients atteints d’H. pylori en ville, une analyse du Sniiram et des bases commerciales (LPD, EPPM, Xpr-So) a été réalisée.
Méthodes |
L’analyse a concerné les patients adultes atteints d’infection à H. pylori, en 2015, sélectionnés à partir d’un diagnostic H. pylori (CIM-10 B98.0) pour LDP et EPPM ou d’au moins un remboursement (acte biologique ou traitements spécifiques de l’H. pylori) (Sniiram, Xpr-So).
Résultats |
Dans l’EPPM, le nombre de prescriptions pour patients infectés étaient de 276 422 : 80 % effectuées par le médecin généraliste (MG) et 20 % par l’HGE. Dans le Sniiram, le nombre de tests respiratoires (TRUM) remboursés étaient de 310 804 : 72 % prescrits par le MG et 23 % par HGE. En ville, la dispensation des TRUM (278 492 tests-Xpr-So) était similaire : 65 % MG et 12 % HGE.
Dans LPD, 87 604 patients étaient suivis chez le MG et 33 492 suivis chez le HGE. Dans le Sniiram, le nombre de patients avec un sérodiagnostic remboursé étaient de 93 767 et de 253 682 pour un TRUM. Quelle que soit la base, ces patients étaient majoritairement des femmes, âgées entre 40 et 69 ans. Le TRUM pouvait être prescrit pour diagnostiquer mais également pour contrôler l’éradication. Dans le Sniiram, le TRUM était souvent associé à un sérodiagnostic. Les traitements les plus fréquemment prescrits étaient la quadrithérapie bismuthée ou non.
Discussion/Conclusion |
Les résultats des analyses des différentes bases convergent tant en termes de profil de patients que de traitements prescrits. La prise en charge différait selon la spécialité médicale du prescripteur et était globalement en adéquation avec les recommandations en vigueur. Un suivi longitudinal permettrait de mieux appréhender les pratiques de prise en charge et de mesurer l’impact des nouvelles recommandations publiées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sniiram, Helicobacter Pylori, HAS, LPD, EPPM
Plan
Vol 66 - N° S1
P. S46-S47 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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