Incidence et tendances des pathologies tumorales dans un pays en voie de développement, Monastir, Tunisie, 2002–2013 - 07/03/18
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Résumé |
Introduction |
Le cancer est un problème majeur de santé publique en raison des taux de mortalité et de morbidité qu’il engendre et de son fardeau financier dans le monde entier. L’objectif de cette étude était de déterminer les taux d’incidence bruts et standardisés des hospitalisations pour pathologies tumorales et d’évaluer leurs évolutions au cours du temps à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 12 ans.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive qui a inclus tous les patients avec pathologie tumorale maligne ou bénigne du gouvernorat de Monastir de 2002 à 2013. Les données ont été recueillies à partir du registre régional de la morbidité hospitalière, implanté au département de médecine préventive et d’épidémiologie de Monastir. Les tumeurs ont été codées selon la classification internationale des maladies (CIM-10).
Résultats |
Au total, il y a eu 8286 admissions pour pathologie tumorale entre 2002 et 2013 ce qui représentait 4,21 % de toutes les hospitalisations. Le sexe masculin était prédominant (66,2 %). L’âge médian était de 60 ans (IIQ 47–71 ans). Le taux d’incidence brut des cancers était de 128,9 pour 100 000 habitants avec une augmentation significative au cours du temps (b=29,9, p<10−3). Le taux d’incidence standardisé pour l’âge était de 158,45 par 100 000 habitants et était plus élevé chez les hommes que chez les femmes (228,75 contre 95,34). La durée médiane de séjour était de 7jours (IIQ 3–15jours). Dans le groupe des hommes, le cancer bronchique était classé premier (32,8 %) suivi par le cancer de la vessie (14,6 %) et le cancer de la prostate (11,6 %). Pour les femmes, les tumeurs malignes, déclarées ou présumées être primaires, des tissus lymphoïdes, hématopoïétiques et apparentés occupaient le premier rang (23,2 %) suivi par le cancer du sein (12,7 %) et par le cancer du côlon et du rectum (11,5 %).
Discussion/Conclusion |
Le profil épidémiologique du cancer est inquiétant. L’application généralisée des programmes de lutte contre le cancer, y compris la prévention primaire et secondaire, pourrait réduire significativement ces résultats.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeurs, Incidence, Santé publique, Pays en voie de développement, Tunisie
Plan
Vol 66 - N° S1
P. S54-S55 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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