Simulation en santé et médecine interne : quel avenir ? - 14/03/18
Simulation-based learning and internal medicine: Opportunities and current perspectives for a national harmonized program
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
La simulation en santé se développe rapidement en France et la question de son utilisation dans l’enseignement de la médecine interne (MI) s’impose. Alors que la HAS encourage son intégration en formation médicale initiale et continue, l’Amicale des jeunes internistes a créé un groupe de travail pour réfléchir à la valeur ajoutée de cet outil innovant dans notre spécialité. Plusieurs méthodes d’enseignement par la simulation existent : humaine, synthétique et électronique. Elle permet à l’apprenant l’acquisition et l’évaluation de compétences techniques (gestes, procédures invasives…) et non techniques (relationnel, raisonnement…). Le débriefing qui suit la séance de simulation est un temps primordial sur le plan pédagogique. Il permet l’acquisition de connaissances en encourageant la réflexion du ou des apprenants pour remodeler leur schéma de raisonnement en s’auto-corrigeant. Les internes de MI sont favorables à son utilisation. La simulation permettrait aux jeunes internistes d’acquérir des compétences propres à notre spécialité comme certains gestes, la gestion de consultation complexe, la synthèse de dossiers difficiles. La simulation reste confrontée aux problématiques de coût humain et financier. Les budgets alloués au développement et à l’entretien des centres de simulation sont inégaux, rendant l’offre de formation inégale sur le territoire. Les séances de simulation sont chronophages et nécessitent une formation en tant qu’enseignant. Les médecins universitaires sont-ils prêts à se former et à investir leur temps dans la simulation alors même que les études ne permettent pas de conclure sur sa validité pédagogique ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Simulation-based learning (SBL) is developing rapidly in France and the question of its use in the teaching of internal medicine (IM) is essential. While HAS encourages its integration into medical education, French Young Internists (AJI) set up a working group to reflect on the added-value of this tool in our specialty. Different sorts of SBL exist: human, synthetic and electronic. It enables student to acquire and evaluate technical skills (strengths, invasive procedures, etc.) and non-technical skills (relational, reasoning…). The debriefing that follows the simulation session is an essential time in pedagogical terms. It enables the acquisition of knowledge by encouraging the students’ reflection to reshape their reasoning patterns by self-correcting. IM interns are supportive of its use. The simulation would allow young internists to acquire skills specific to our specialty such as certain gestures, complex consulting management, the synthesis of difficult clinical cases. SBL remains confronted with human and financial cost issues. The budgets allocated to the development and maintenance of simulation centres are uneven, making the supply of training unequal on the territory. Simulation sessions are time-consuming and require teacher training. Are faculties ready to train and invest their time in simulation, even though the studies do not allow us to conclude on its pedagogical validity?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Simulation en santé, Pédagogie, Médecine interne
Keywords : Simulation-based learning, Pedagogy, Internal medicine
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?