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Factitious disorders in the hand–Main diagnostic traps highlighted with 3 cases - 20/03/18

Les troubles factices de la main. Pièges diagnostiques à propos de 3 observations

Doi : 10.1016/j.hansur.2017.10.237 
M. Bachy a, , A.-H. Moncany b, C. Tournier c, L. Lievain d, F. Fitoussi a, R. Vialle a, I. Auquit-Auckbur d
a Service de chirurgie orthopédique et réparatrice, hôpital Trousseau, AP–HP, 26, avenue du Dr-Arnold-Netter, 75012 Paris, France 
b Service de psychiatrie et conduites addictives en milieu pénitentiaire, centre hospitalier Gérard-Marchant, 134, route d’Espagne, 31057 Toulouse cedex, France 
c Centre de l’épaule, hôpital privé Saint-Martin, allée des Tulipes, 33600 Pessac, France 
d Service de chirurgie plastique et chirurgie de la main, CHU de Rouen, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France 

Corresponding author.

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Abstract

Every doctor can be confronted, during his career, with patients presenting symptoms they created themselves. Because it is easily accessible, the hand is a favored target organ for these self-inflicted injuries. The diagnosis of factitious disorder of the hand is very difficult, rarely suggested and widely under-estimated. The real issue is detecting it early on to develop a cohesive diagnostic and therapeutic approach. The three clinical cases reported in this article illustrate the difficulty of caring for this pathology at all stages, from diagnosis to treatment. These disorders must be distinguished from malingering. A psychiatrist must be part of the treatment team. The prognosis of factitious disorders is poor. It is vital to maintain contact with the patient once the diagnosis is established. The risk is that the patient consults with other professionals, restarting a new cycle. The featured clinical cases were chosen to remind surgeons that factitious disorders of the hand are a recognized psychiatric disease. It must be evoked in the context of an unusual injury with a vague history. Everything possible must be done to confirm the diagnosis and avoid surgery.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Tout médecin peut être confronté, au cours de son exercice, à des patients présentant des symptômes qu’ils ont eux-mêmes créés. La main, facilement accessible, est un organe cible privilégié pour ces pathologies auto-induites. Le diagnostic de trouble factice de la main est très difficile à poser, il est rarement évoqué et largement sous-évalué. L’enjeu de cette pathologie est pourtant de la détecter précocement pour élaborer une tactique diagnostique et une thérapeutique cohérente. Les trois cas cliniques rapportés illustrent la difficulté de prise en charge de cette pathologie à toutes les étapes, du diagnostic au traitement. Ces pathologies sont à distinguer des simulations et la prise en charge doit être psychiatrique. Le pronostic des troubles factices est sombre et l’enjeu est de ne pas perdre de vue le patient une fois le diagnostic établi. En effet, le risque est que les malades consultent auprès d’autres professionnels, recommençant le cycle d’une nouvelle histoire. Les cas cliniques présentés ici rappellent aux chirurgiens que les troubles factices de la main sont une pathologie psychiatrique reconnue. Dans un contexte de lésion inhabituelle avec une anamnèse floue, il doit être évoqué. Tout doit alors être mis en œuvre pour affirmer le diagnostic et la chirurgie doit être évitée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Factitious disorder, Pathomimesis, Self-inflicted injury, Munchausen's syndrome, SHAFT syndrome

Mots clés : Troubles factices, Pathomimies, Pathologie auto-induite, Syndrome de Münchhausen, SHAFT syndrome


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Vol 37 - N° 2

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