Association entre surpoids/obésité et positivité cutanée aux patch-tests - 09/04/18
Résumé |
Introduction |
Actuellement, il y a une augmentation parallèle des maladies allergiques et de l’obésité dans le monde. Il est ainsi important donc d’étudier le lien entre les deux.
L’objectif était d’analyser la relation entre le surpoids et l’obésité, d’une part, et la positivité des patch-tests, d’autre part.
Méthodes |
Étude rétrospective menée en 2015 portant sur tous les patients adressés à l’unité de dermato-allergologie du service de médecine de travail et pathologies professionnelles du CHU Farhat Hached Sousse pour tests épicutanés. Le recueil des données a été réalisé à l’aide d’une fiche synoptique comportant les données sociodémographiques, médicales et les résultats des tests épicutanés à la batterie standard européenne.
Résultats |
Au total, 162 dossiers ont été colligés durant la période d’étude avec une majorité féminine de 52,5 % et une moyenne d’âge de 40,04±12,85 ans. La majorité de notre population était en surpoids (45,7 %) et 25,4 % étaient obèses avec une obésité modérée dans 20,4 % des cas. Les tests épicutanés étaient positifs dans plus que la moitié des cas (59,5 %). Les allergènes les plus représentés étaient le nickel (21 %), le chrome (19,8 %) et le cobalt (16,7 %). La moyenne de l’IMC ayant un test positif était de 27,5±4,5 alors que celle des sujets n’ayant pas de test positif était de 26,7±4,8 (p=0,4). La prévalence du surpoids (72,9 % vs 67,6 % ; p=0,51) et de l’obésité (28,9 % vs 20 % ; p=0,20) étaient plus élevées chez les sujets avec un test positif comparés à ceux ayant un test négatif. Les facteurs associés au surpoids étaient l’allergie au nickel (OR=1,37 ; IC[0,65–2,85]) et la présence d’une atopie (OR=1,78 ; IC[0,69–4,58]).
Discussion |
Les données de la littérature sont discordantes concernant l’association entre l’eczéma et l’obésité. Jonathan et al. [1 ], dans une étude menée auprès des adolescents, ont trouvé que l’obésité était associée à une augmentation de la prévalence et la sévérité de l’eczéma.
Conclusion |
À travers cette étude nous avons noté que les sujets avec surpoids étaient plus à risque de développer un eczéma.
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Vol 58 - N° 3
P. 238 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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