Sensibilisation immédiate aux moisissures et aux levures chez les patients souffrant de maladies respiratoires allergiques (AR) par rapport à ceux atteints de dermatite atopique de la tête et du cou (DA) - 09/04/18
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Résumé |
Introduction |
Les moisissures et/ou les levures peuvent jouer un rôle important dans l’induction des poussées et de la persistance de la DA et de l’AR. Nous avons voulu déterminer les taux de sensibilisation aux moisissures et aux levures chez les patients atteints d’AR par rapport à ceux atteints de DA, qui ont consulté notre service, durant une année.
Méthodes |
Des prick-tests ont été effectués chez 267 patients (172 femmes et 95 hommes, âge médian 38 ans, de 25–50 ans). Les patients ont été classés en 4 groupes : dermatite atopique de la tête et du cou (DA) (n=64), eczéma du tronc (eczéma) (n=52), allergies respiratoires (AR) (n=64 : rhinite, conjonctivite, asthme) et groupe témoin (n=87 : dermatite séborrhéique, sébopsoriasis, urticaire, allergie alimentaire et sujets sains). Les extraits aqueux commerciaux standardisés suivants ont été utilisés dans des conditions standardisées : Alternaria, Penicillium, Aspergillus, Cladosporium, Candida albicans, Malassezia et Saccharomyces cerevisiae.
Résultats |
Le taux de sensibilisation aux moisissures était significativement plus élevé dans la DA et l’AR. Il était presque équivalent dans l’eczéma et dans le groupe témoin. Le taux de sensibilisation à l’Alternaria et au Penicillium était significativement plus élevé dans la DA (25 %) que dans l’AR (15 %). Celui à l’Aspergillus et au Cladosporium était similaire dans la DA et l’AR. Dans la DA, le taux de sensibilisation aux levures était significativement plus élevé. Il était similaire dans l’eczéma, l’AR et le groupe témoin. Celui à Malassezia était significativement plus élevé dans la DA que dans le groupe témoin.
Discussion |
Les taux de sensibilisation aux moisissures étaient élevés dans la DA et l’AR. La sensibilisation maximale était observée à l’Alternaria et au Penicillium dans la DA. Les mêmes moisissures étaient souvent isolées dans l’échantillon d’air ambiant prélevé au domicile du patient en cas de test cutané positif. Dans la DA, les taux de sensibilisation aux levures surtout au Malassezia étaient les plus élevés.
Conclusion |
Les taux élevés de sensibilisation à ces allergènes dans la DA et l’AR confirment l’intérêt de leur recherche pour adapter les mesures d’éviction et les orientations thérapeutiques.
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Vol 58 - N° 3
P. 247-248 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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